Un peu, beaucoup … jusqu’à la mort

Photo du livre Un peu beaucoup jusqu'à la mort d'Angelina Delcroix.

Résumé

L’équipe de Barrère a explosé après le décès tragique d’un ses membres. Tension, colère, rancœurs et culpabilité rythment désormais les relations entre collègues et aucune enquête ne parvient à capter les esprits. Pourtant, la nouvelle capitaine ne leur laisse pas le choix quand un homme est retrouvé mort suite à un coma éthylique et que la femme de la victime est attachée et mutilée dans le salon.
Alors que des morts mystérieuses semblent viser d’anciens alcooliques, une jeune femme écrit ses souvenirs d’enfance à son père parti trop tôt.
Joy, quant à elle va devoir apprendre à jongler entre vie professionnelle et vie de famille depuis la naissance de son fils.

Mon ressenti

Un peu, beaucoup, jusqu’à la mort est le troisième tome des aventures de Joy Morel. Le premier opus, Ne la réveillez pas, avait été un coup de coeur comme j’en avais rarement eu. J’ai ensuite lu Si je serais grande, qui fut encore une fois une lecture intense. Dans ce troisième tome, nous retrouvons donc la même équipe, mais avec un équipier en moins, tué lors du précédent tome. Il est donc indispensable de lire ces trois livres dans l’ordre, surtout en ce qui concerne ce troisième volet. En effet, le second tome se termine avec la découverte des coupables de sévices corporels et de meurtres d’enfants. Ce troisième tome va donc, dans un premier temps, apporter des réponses à des questions qui étaient restées en suspens. En parallèle, nous suivons une enquête suite à plusieurs décès suspects d’alcooliques anonymes.

Alors que Si je serais grande nous relatait une enquête lourde et intense, à la limite du supportable, dans ce nouvel opus, Angelina Delcroix a relâché un peu la pression. Nous nous intéressons ici à une jeune femme qui écrit une lettre à son père. Nous comprenons très vite que cette femme a un complexe d’Oedipe très fort. Et plus nous avançons dans le roman, plus nous comprenons que ce complexe l’a menée à sa perte. En parallèle, nous découvrons que plusieurs hommes, anciens alcooliques, ont été retrouvés morts suite à un coma étylique, à côté de leur épouse, décédées elle aussi. Qu’est-ce qui peut bien relier cette femme et ces morts si singulières ?

Encore une fois Angelina Delcroix emporte son lecteur dès les premières pages. Pourtant, ce tome est beaucoup moins sombre que les précédents. Il est plus soft et le lecteur peut souffler un peu. L’intrigue est fort bien construite et pour une fois, repose sur la non-violence. Oui, oui, vous avez bien lu. Un père qui a trop aimé sa fille. Au point de ne pas voir qu’elle développait une obsession maladive de l’amour qu’il lui portait. On se plonge ici dans des affres psychologiques profondes. On oublie la violence physique et psychique.

Comme d’habitude, la plume d’Angelina Delcroix est affûtée et elle arrive à nous retourner le cerveau. Le dénouement est inattendu, mais j’avais plus ou moins compris ce qui se tramait autour du chapitre 80 (sur 104). Pourtant l’autrice essaie de nous mener en bateau. A partir du chapitre 75 environ, elle ne nomme plus ses personnages féminins afin d’embrouiller son lecteur. Cependant, c’est ce qui a fini par me mettre la puce à l’oreille.

Photo du livre Un peu beaucoup jusqu'à la mort d'Angelina Delcroix.

C’est donc encore une fois une lecture qui m’a ravie. Je suis contente d’avoir lu ce troisième tome, qui est beaucoup moins pesant que les précédents. Je vais bien évidemment, lire le prochain, qui est déjà en ma possession, L’île des damnés.

Note : 4.5 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 56 du challenge annuel. Livre avec plus de 50 chapitres.

Un peu, beaucoup… jusqu’à la mort m’a également permis de valider la catégorie du challenge saisonnier. Titre avec un mot en lien avec la mort.

1 commentaire

  1. Il faudra que je découvre cette auteure. Je ne connais rien d’elle. Mais bon, il y en a tellement !

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