Les égoûts de Los Angeles _ Michael Connelly

Résumé

Un corps a été retrouvé dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles. Pour les policiers sur place, pas de doute, il s’agit d’un camé, mort par overdose. Mais l’inspecteur Harry Bosch du LAPD n’est pas d’accord. Meadows, il l’a connu, vingt plus tôt, au Vietnam, quand ils faisaient l’un et l’autre partie de la compagnie chargée de « nettoyer » les tunnels creusés par l’armée vietcong. Des « rats de tunnel », qui s’enfonçaient dans les ténèbres, la peur au ventre, couteau et lampe à la main, pour tuer des soldats ennemis qui avaient leur âge. Premier roman publié par Michael Connelly, Les Egouts de Los Angeles est un coup de maître. C’est aussi l’acte de naissance de Hieronymus Bosch, dit Harry, policier au sale caractère, alcoolique, en butte à sa hiérarchie et en guerre contre la débauche de la métropole californienne.

Mon ressenti

Après avoir lu et adoré 3 romans de Michael Connelly, dont 1 mettant en scène Harry Bosch, j’ai décidé de lire tous ses romans en les commençant dans l’ordre. Premier tome d’une longue série (39 si je ne me trompe), Les égoûts de Los Angeles nous présente sa première enquête au sein de la police d’Hollywood après avoir été rétrogradé à la suite d’une sorte de bavure. Alors qu’il est de garde, on signale à Harry la présence d’un corps dans une canalisation. Arrivé sur place, alors que tout laisse à croire qu’il s’agit d’une overdose, Harry réalise qu’il connaît la victime et il commence à douter des causes du décès. Cela ne concorde pas avec les habitudes de la victime même si celui-ci était un héroinomane.

Ainsi commence une longue enquête qui va nous mener jusqu’à la guerre du Vietnam, à laquelle Bosch a participé aux côtés de Meadows, la victime. Ils s’occupaient alors d’arpenter l’immense réseau de tunnels souterrains. Mais cette guerre n’est qu’un prétexte pour amener l’auteur vers le mobile central du crime. Braquages de banques, taupes au sein de la police, boeuf-carottes sur le dos de Bosch. L’enquête part un peu dans tous les sens et c’est bien dommage. Tous ces éléments rendent la compréhension de l’intrigue bien complexe. Ce qui m’a vraiment dérangée c’est la présence d’inspecteurs en charge de surveiller Bosch. Ils semblent lui en vouloir personnellement sans qu’on ne sache vraiment pourquoi.

Cela dit, l’écriture est agréable malgré des chapitres bien trop longs à mon goût. L’intrigue est plutôt bien ficelée, mais je regrette qu’elle n’ait pas été plus simple. Etant donné que c’est son premier roman, je m’attendais à ce que ce livre soit moins bon que les suivants. C’est typiquement le genre d’auteur qui se bonifie avec le temps. La fin, quant à elle, ne m’a pas réellement surprise. L’auteur a laissé de nombreux indices amenant le lecteur à comprendre ce qui se tramait devant les yeux de Harry.

Une lecture agréable donc, mais qui part un peu trop dans tous les sens. Je continuerai à découvrir les aventures de Harry Bosch, dont il faut que je me procure le tome suivant : Une blonde en béton.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 51 du challenge annuel. Livre terminé en janvier.