Résumé
Augsbourg, hiver 1916. Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Si la jeune femme est à présent l’épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l’heure n’est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques oeuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l’usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique. Alors que s’éloigne un peu plus chaque jour l’espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu’est-ce qui la retient alors d’accepter l’aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n’a jamais dissimulé l’intérêt qu’il lui porte ?
Mon ressenti
Alors que la lecture du premier tome m’avait laissée un ressenti mitigé, ce deuxième m’a été plus agréable. La toile de fond historique y a sûrement contribué. En effet, je reprochais au premier tome de présenter des personnnages un peu trop superficiels. Avec l’arrivée de la grande guerre et des hommes partis sur le front, les filles qui habitent la villa aux étoffes ont pris un peu de plomb dans la tête.
Même si j’ai apprécié cette lecture, tout comme dans le premier tome j’ai trouvé le rythme bien trop lent. L’écriture est agréable mais pas assez rythmée à mon goût. J’ai même fini par lire certains passages en diagonale car j’avais vraiment le sentiment de faire du sur place. J’ai tout de même mis six jours à lire ce roman alors qu’habituellement il m’en faut maximum trois.
L’histoire de la villa transformée en hopital militaire est intéressante mais j’ai trouvé qu’on ne s’attardait pas assez sur cet aspect de l’histoire. En effet, l’autrice préfère s’intéresser aux histoires de coeur et de famille des habitantes de la villa. Même si je dois bien reconnaître que les secrets que cachent cette famille sont plutôt captivants. Le point fort de ce roman, et qui est trop peu présent à mon goût, est l’échange épistolaire entre Marie et son époux Paul, parti sur le front. Ce sont vraiment les passages que j’attendais avec impatience. Je regrette vraiment qu’il n’y en ait pas eu plus. J’ai beaucoup aimé la fin du roman et même si cette saga ne sera pas un coup de coeur, il me tarde de pouvoir lire le tome suivant.
Par contre, je reproche grandement aux éditions Charleston cette quatrième de couverture qui fausse complètement la lecture. La villa devient bien un hopital militaire mais après forces manoeuvres de la part des filles pour que le père cède. Cela ne se produit donc pas avant la moitié du livre. Et quant à une potentielle histoire entre Marie et Ernst, elle est quasiment nulle. Tout d’abord car ce personnnage ne prend d’importance qu’à la toute fin du roman. Je trouve vraiment dommage d’avoir un résumé aussi bancal.
Cette lecture du deuxième tome est plus positive que la précédente. Cependant, j’y vois encore trop de points négatifs. Ma poursuite de cette saga dépendra de mon ressenti lors du prochain tome.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 36 du challenge annuel. Couverture avec de la neige.
Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge hivernal. Elément de la couverture qui commence par E (escaliers).
L’auteure me dit quelque chose, mais je ne sais plus quoi…
Une saga? Non, j’ai assez à lire…
Très bonne année livresque.