Résumé
Une fille modèle
Le 16 mars 1989, deux hommes masqués se sont introduits dans la maison qu’occupaient la femme et les deux filles de Rusty Quinn, avocat de la défense dans la petite ville de Pikeville. Sam a reçu une balle en pleine tête et Charlie a échappé à un viol. Leur mère est morte. 28 ans plus tard, les deux sœurs ont gardé des séquelles de leur agression. Toutes deux devenue avocates, elles n’ont plus aucun lien. Restée à Pikeville, Charlie est témoin d’un crime dans son ancien collège. Kelly Wilson, adolescente de 17 ans, tue à l’arme à feu le proviseur et une enfant. Charlie et son père n’ont plus qu’un seul recours : Sam. Elle accepte de se pencher sur le cas Kelly. À contrecœur. Parce qu’elle sait que revenir à Pikeville c’est aussi affronter le jour où le destin de la famille Quinn a basculé pour toujours.
Mon ressenti
Cette chronique sera rapide car je n’ai vraiment pas grand chose à dire sur ce roman. Tout d’abord je l’ai trouvé long, très long, trop long. Ce roman fait pas moins de 600 pages. Les chapitres font bien souvent une cinquantaine de pages, sans aucune coupure, ce qui rend la lecture lourde. Pour ma part, que les chapitres soient longs ne me dérange pas, mais j’aime pouvoir poser mon livre soit à la fin d’un chapitre soit après une rupture comme un astérisme (⁂) . Ici, ce n’est pas le cas du tout.
Ensuite, nous suivons deux histoires en parallèle et l’une prend beaucoup plus de place que l’autre. Mais cette histoire là, justement m’intéressait assez peu. Ainsi, nous avons Charlotte et Samantha, qui ont vécu un drame durant leur adolescence. Une fois adulte, Charlotte est témoin de la fusillade provoquée par une adolescente dans son ancien lycée. Comme leur père, Rusty, est l’avocat du diable, on s’attend forcément à ce qu’il défende cette gamine tout juste majeure et qui risque la peine capitale. On pense alors suivre le procès de cette jeune fille, et au début c’était vraiment intéressant. Les personnages avaient découvert que la jeune fille était harcelée depuis plusieurs années et que cela aurait pu être une circonstance atténuante. Je pensais vraiment qu’on allait se focaliser sur son procès.
Puis, rapidement, nous nous détournons complètement de cette affaire pour nous consacrer au drame vécu par les deux protagonistes. Il y a énormément de répétitions car les deux soeurs font sans cesse des aller-retours vers le passé. Mais ce qui m’a le plus agacée, est lorsqu’un des chapitres, qui fait 56 pages, est quasiment identique au tout premier chapitre du livre. A quelques détais près, les dialogues sont en tout point identiques. C’est du remplissage, ni plus ni moins. Enfin, aucune des deux histoires ne m’a semblé crédible. Les conclusions étaient vraiment tirées par les cheveux.
Je dois malgré tout reconnaître que Karin Slaughter a une plume plutôt agréable. Mais cela ne suffit pas à en faire un bon roman, à mes yeux. C’est donc une belle déception.
Mes challenges
Cette lecture fastidieuse m’a permis de valider la catégorie 77 du challenge annuel. Une couverture sur laquelle il y a un parapluie.
Elle m’a également permis de valider la catégorie 8 du challenge mensuel. Un personnage porteur de handicap. Samantha est handicapée physique et visuelle.