Aujourd’hui, dimanche 19 juin, c’est la fête des pères. C’est l’occasion de s’attarder sur des romans qui traitent de la figure paternelle. Je vous propose 5 livres que j’ai lus dans lesquels la figure paternelle est importante. Qu’ils soient aimants, maltraitants, fous ou encore sous forme de fantôme …
1. La gloire de mon père, Marcel Pagnol
Je ne pouvais pas ne pas citer ce merveilleux roman de Marcel Pagnol qui rend hommage à son propre père. Roman autobiographique, Marcel nous y parle de son enfance et surtout de son père, instituteur, qui part à l’aventure au milieu de la garrigue. Un livre à lire au moins une fois dans sa vie !
2. Les possibles, Virginie Grimaldi
Découvert très récemment, j’ai eu véritable coup de coeur pour ce roman de Virginie Grimaldi qui aborde le sujet de la sénilité. Dans les Possibles, c’est la relation entre Juliane et son père Jean, qui déraille, que nous relate avec beaucoup d’émotions l’autrice. Je ne suis pas forcément adepte des romans de Grimaldi, mais celui-ci vaut vraiment le détour.
3. Ghost in love, Marc Levy
Ghost in Love, de Marc Levy, est l’histoire de Marc qui voit débarquer le fantôme de son père, décédé cinq ans plus tôt. Ce dernier a une requête, il voudrait que ses cendres soient mises avec celle de l’amour de sa vie, aux Etats Unis. Durant trois jours, Marc va redécouvrir son père.
4. Profession du père, Sorj Chalandon
Découvert il y a deux mois, Profession du père relate l’histoire d’un père un peu fou, qui s’invente une vie et entraîne son fils avec lui dans ses élucubrations. Un roman noir, un roman violent, mais écrit avec énormément de talent. Ce roman est à découvrir, même s’il est trop sombre à mon goût.
5. Betty, Tiffany McDaniel
Même si j’ai trouvé le roman Betty beaucoup trop noir, trop sombre à mon goût, on ne peut nier que la relation que Betty a avec son père est intense. Alors que sa famille vit les pires atrocités, leur père fait tout ce qu’il peut pour adoucir leur quotidien. Nous y découvrons un père très attachant et sa relation avec Betty est d’une intensité rare.
J’ai lu les 3 premiers. « Betty » me tentait, mais je ne l’ai pas encore acheté à cause du nombre de pages.
Chalandon, j’en ai lu que je n’ai pas aimé. Je n’ai pas continué.