SeriaLectrice Résumé
Nice, années 1920. Une série de meurtres sordides secoue la ville. Des prostituées sont retrouvées égorgées, des enfants disparaissent, le tout suivant un rituel précis et une mise en scène glaçante. L’inspecteur Louis Forestier en est persuadé : il s’agit d’un seul et même tueur. Avec l’aide d’un psychiatre, Frédéric Berthollon, il se lance dans une traque haletante où chaque indice est une pièce du puzzle d’un esprit dérangé. Le murmure de l’ogre.
Mon ressenti
Dans Le Murmure de l’Ogre, j’ai découvert une intrigue qui m’a replongée aux origines de la criminologie moderne. Les brigades mobiles, les débuts du profilage, l’absence de bases de données informatisées. Ici, chaque avancée repose sur des méthodes balbutiantes et un travail d’enquête minutieux.
Si l’enquête suit un déroulé assez classique, l’analmyse de la psychologie criminelle rend le récit vraiment intéressant. L’auteur ne se contente pas de dépeindre un tueur en série sanguinaire. Il se penche sur ce qui a pu mener un homme à devenir un tel monstre. Ainsi, Valentin Musso nous pousse à réfléchir sur la nature du mal. L’auteur alterne enquête et plongée dans l’esprit du meurtrier, offrant ainsi une tension constante et un suspense efficace.
Musso prend quelques libertés avec l’Histoire (notamment l’implantation d’une brigade mobile à Nice, inexistante à l’époque), mais cela ne nuit en rien à l’immersion. Son écriture fluide, précise et sans fioritures sert parfaitement cette intrigue où chaque détail a son importance. L’auteur parvient à nous plonger dans une atmosphère oppressante, où l’ombre de l’Ogre plane à chaque page. J’ai littéralement dévoré ce roman, dont je tournais chaque page avec avidité, dans l’attente d’en connaître le dénouement.
En bref, Le murmure de l’ogre est un polar historique solidement construit, immersif et addictif. À découvrir sans hésiter, surtout si l’histoire de la police scientifique vous intrigue !
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel La tête dans les livres. Lire un auteur dont le prénom est Valentin pendant le mois de février.
J’ai tout lu de l’auteur (sauf le dernier). Pas mon préféré, mais j’ai bien aimé quand même.