La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey

D’un trait de plume, Ivy Radcliffe, 23 ans, devient Lady Hayworth, propriétaire d’un vaste domaine dans les landes du Yorkshire. Ivy n’a jamais entendu parler de Blackwood Abbey, ni de l’ancienne lignée dont elle est issue. N’ayant rien pour la retenir à Londres depuis la perte de son frère durant la Grande Guerre, elle se dirige vers sa nouvelle maison. Mais l’atmosphère du manoir est pesante, les serviteurs réservés et méfiants. Cependant, un trésor l’attend derrière les portes closes : une magnifique bibliothèque.
Malgré les avertissements énigmatiques du personnel, Ivy se sent irrésistiblement attirée par ses étagères poussiéreuses, où des oeuvres familières se mêlent à des textes étranges et ésotériques. Elle sent aussi quelque chose d’autre dans la bibliothèque, une présence qui semble avoir sa propre volonté… Des rumeurs tourbillonnent dans le village sur les anciens propriétaires, sur les fantômes et les malédictions, et sur un manuscrit énigmatique. À mesure que les événements deviennent de plus en plus sinistres, il appartiendra à Ivy de découvrir les mystères de la bibliothèque afin de récupérer sa propre histoire, avant qu’elle ne disparaisse à jamais.

Lorsqu’Ivy, 23 ans, hérite de l’abbaye de Blackwood, elle ignore qu’elle va y découvrir une magnifique bibliothèque. Passionnée de livres, elle décide d’y passer la majeure partie de son temps. Mais cette bibliothèque semble receler des pouvoirs étranges, et malgré les avertissements, elle décide de partager les livres de sa bibliothèque avec les habitants du village. Peu à peu, Ivy perd la mémoire, a des maux de tête affreux lorsqu’elle passe trop de temps dans cette pièce. Et pourquoi un Lord anglais, Sir Mabry, semble-t-il s’intéresser à elle et notamment à sa majestueuse bibliothèque ?

J’ai dévoré la première moitié du roman. J’ai aimé découvrir la façon dont Ivy devient Lady, sans renier ses origines. Jeune, elle doit s’imposer auprès des employés de l’abbaye qui ne semblent pas voir son arrivée d’un bon oeil. La bibliothèque et l’amour des livres d’Ivy sont extrêmement bien retranscrits. Là où le bât blesse, à mes yeux, c’est que l’autrice a voulu y mettre trop de fantastique. Les livres ont des pouvoirs mystérieux, et lorsqu’ils sortent de leur antre, ils transmettent leur mal. Ainsi, un lecteur de la Peste Noire se voit affecté de la peste bubonique juste après avoir emprunté le livre. Et même si je ne suis pas une grande fan de littérature fantastique, j’ai trouvé que certains aspects manquaient de clarté, d’explications.

Le fait qu’Ivy perde la mémoire m’a semblé comme une facilité pour l’autrice. J’ai eu le sentiment que ça permettait à l’autrice de faire vivre certains événements à l’héroïne sans vraiment avoir à les expliquer. J’ai vraiment eu du mal avec cet aspect fantastique. Pourtant, l’idée n’est pas mauvaise. Cependant, l’écriture d’Hester Fox est vraiment le point fort de ce roman. L’ambiance est envoûtante, sombre et gothique. On sent le danger à chaque page, ce qui donne envie de continuer la lecture afin de connaître le fin mot de l’histoire.

C’est donc un roman que j’ai lu avec plaisir, mais qui ne m’aura pas convaincue par son côté fantastique. Les pertes de mémoire de l’héroïne ont certainement contribué à mon ressenti mitigé.

Note : 3 sur 5.

De cette autrice, j’avais déjà lu La berceuse des sorcières que j’ai préféré à celui-ci. Même s’il était également un brin fantastique, je l’avais trouvé mieux construit, certainement grâce à la double temporalité.

Merci aux éditions Faubourg Marigny pour l’envoi de ce Service Presse.

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Auteur en F.

1 commentaire

  1. Dès qu’il y a les mots « livre, bibliothèque ou librairie », le roman m’attire, mais ce que tu en dis ne me pousse pas à le lire.

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