Sable noir _ Cristina Cassar Scalia

Résumé

Le corps momifié d’une femme est retrouvé dans une villa sur les pentes de l’Etna, alors que le volcan répand une pluie de sable noir sur toute la région.
L’enquête est confiée à la commissaire Vanina Guarrasi qui, après trois années passées à Milan, est revenue dans sa Sicile natale diriger la brigade criminelle de Catane.
Depuis un demi-siècle, la villa est quasiment à l’abandon, et découvrir l’identité de la victime – avant celle de l’assassin – va se révéler délicat.
Mais Vanina peut compter sur son équipe et les souvenirs d’un ancien policier, Biagio Patanè, qui la mèneront au Valentino, la maison close où tout a débuté.
Une enquête où pratiques mafieuses et rancoeurs teintées de trahison vont se mêler jusqu’à l’éruption finale.

Mon ressenti

Lorsqu’un cadavre est retrouvé dans un ancien manoir sicilien, Vanina Guarrasi est mise sur l’affaire. Un cadavre vieux de 50 ans. Pas facile d’élucider un meurtre dont la majorité des protagonistes est probablement morte. Mais Vanina est une battante et contre toute attente, elle parviendra à résoudre cette affaire. Elle sera notamment aidée par un ancien policier qui a tenté d’élucider un meurtre ayant eu lieu dans la même villa, une cinquantaine d’années auparavant.

Même si j’ai trouvé l’intrigue longue à se mettre en place, j’ai beaucoup aimé cette enquête ainsi que le personnage enquêteur de Vanina. Ayant eu la chance de visiter la Sicile, dont la ville de Catane qui se situe presque aux pieds de l’Etna, j’ai retrouvé l’ambiance pauvre mais chaleureuse de cette île. Les descriptions sont très immersives. On y retrouve notamment ce sable noir qui colore les bâtiments, dû aux fumées et à la cendre de l’Etna. J’ai vraiment eu le sentiment de me retrouver aux portes de Catane, de retrouver l’ambiance de cette ville si particulière.

L’enquête menée de main de maître par Vanina est vraiment intéressante et bien ficelée. Elle nous emmène jusque dans les maisons closes des années 50. Et nous y découvrons au passage le réseau de la mafia sicilienne. Fausses pistes et rebondissements sont au coeur de ce roman. Le lecteur ne cesse d’être surpris. Et alors qu’il pense l’affaire enfin conclue, un retournement de situation vient tout remettre en question. L’enquête manque cependant d’action. Intéressante à suivre, mais elle est loin d’être haletante. Il ne s’agit pas d’un policier dont on tourne les pages, avide de connaître la suite.

Si vous aimez les enquêtes policières sans trop d’action, alors n’hésitez pas. J’ai passé un bon moment à suivre Vanina, mais ce ne sera pas un coup de coeur.

Merci aux Editions L’archipel pour l’envoi de ce Service de Presse.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge saisonnier. Couverture avec un oiseau.