Résumé

Le potentiel de chaque enfant est régulièrement déterminé par une mesure standardisée : son QI. Vous obtenez un score suffisamment élevé et vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à la clé un avenir en or. Votre score est trop bas, vous serez envoyé dans un internat fédéral avec des débouchés très limités. Le but ? Une meilleure société où les coûts de l’éducation baissent, les enseignants se concentrent sur les élèves les plus prometteurs et les parents sont heureux.
Elena Fairchild, enseignante dans l’une des écoles d’élite de l’État a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de neuf ans rate un test et doit partir pour une institution fédérale à des centaines de kilomètres de là, elle n’est plus sûre de rien. À part une chose : elle doit retrouver sa fille à tout prix.

Mon ressenti

QI est une dystopie sur l’élite intellectuelle. L’autrice a en effet imaginé comment aurait pu devenir les Etats Unis si le mouvement eugéniste américain avait continué. Le mouvement eugéniste prétendait alors améliorer les caractéristiques génétiques des populations humaines par la sélection et la stérilisation. Christina Dalcher a ici imaginé comment serait la vie de nos enfants si dès le plus jeune âge, voire même avant la naissance, ils étaient testés et notés selon un quotient, nommé Q. Dans QI, nous suivons donc Elena Fairchild, mariée à Malcolm, créateur de ce système de trois tiers. L’élite intellectuelle, les « normaux » et les faibles d’esprit. Chacun a droit à une école différente. Elena trouvait cela encore normal jusqu’à il y a quelques années. Mais lorsqu’elle sa dernière rate son test et se voit envoyée dans une école d’Etat dans le Kansas, le cauchemar qu’elle redoutait tant est là.

C’est un récit qui fait froid dans le dos car les théories eugénistes ont existé et ont fait du mal. Un des premiers exemples auquel on peut penser est le nazisme. Stérilisation contrainte de ceux considérés comme les plus faibles, euthanasie des enfants handicapés, sélection des parents pour obtenir des enfants de race aryenne. On peut dire que l’eugénisme a fait beaucoup de mal sous prétexte de vouloir améliorer les caractéristiques génétiques des hommes. Il faut croire que la perfection a toujours tenté les hommes. Vouloir être les plus intelligents, les plus beaux, les plus forts …

Le récit que nous livre ici Christina Dalcher est intéressant et glacial. Il est assez palpitant pour qu’on ait envie de tourner les pages les unes après les autres. Cependant, côté écriture, je l’ai trouvée très banal. Aucune description, des dialogues peu crédibles par moment, et des personnages assez fades dans l’ensemble. Même si Elena finit par s’élever et se rebeller contre le système éducatif mis en place par son propre mari, j’ai trouvé son personnage assez peu profond.

C’est donc une lecture intéressante mais ce ne sera pas un coup de coeur pour moi. L’écriture étant en effet trop banale à mes yeux.

Note : 3.5 sur 5.

Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel. Element de la couverture qui cache le titre.

Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge saisonnier. Auteur en Christ-.

Enfin, j’ai pu valider la catégorie du challenge mensuel. Titre le plus court de ma PAL.

1 commentaire

  1. Je ne connais pas du tout et ce livre ne m’attire pas trop…

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