Résumé

Dans la chaleur étouffante de l’été 1995, Joan North, sa mère et sa sœur cadette trouvent refuge, loin de la violence de leur père et mari, dans la majestueuse maison familiale à Memphis. Mais les tragédies des générations qui les ont précédées dans cette demeure viennent rapidement rappeler à Joan que la violence n’est jamais loin…
Le portrait bouleversant de trois générations de femmes, célébrant la complexité de ce qui se transmet au sein d’une famille et d’une nation tout entière.

Mon ressenti

Dans Memphis, nous suivons la vie d’une famille noire. Miriam, la mère de Joan, fuit son mari violent et vient s’installer chez sa soeur August et son neveu Dereck. Choix difficile pour Miriam étant donné que Joan y a vécu un traumatisme alors qu’elle n’avait que trois ans. Dans cette maison construite des mains de Myron, le grand-père, nous suivons les aléas de cette famille. Memphis, c’est une fresque familiale qui s’étend sur trois générations, des années 60 à 2000.

Ecrit avec une plume magnifique, Memphis dépeint le quotidien des noirs aux Etats-Unis, dans les quartiers pauvres où règne la violence. Entre ségrégation, oppression, c’est aussi un roman qui apporte une belle touche d’espoir. Les personnages accusent les coups durs mais se relèvent chaque fois plus fortes. Elles sont d’une résilience incroyable malgré les épreuves qu’elles affrontent. Car c’est dans l’adversité qu’on reconnaît les grandes femmes. Les liens qui unissent ces femmes, ces soeurs, mères, tantes sont très touchants.

Malgré une écriture des plus belles, douce et poétique, un élément m’a dérangée d’autant plus qu’il revenait régulièrement. Les personnages sont souvent pris de flashbacks en plein milieu d’une conversation ou d’une description. Cette manière de procéder cassait le rythme et rendait la compréhension plus ardue. En revanche, j’ai aimé la double voire triple temporalité du roman. Chaque chapitre se focalise sur un personnage et une époque différente et permet de mettre en exergue le quotidien de ces femmes.

Memphis est pour moi une très belle lecture. Un hommage à ces femmes (mais aussi ces hommes) qui ont dû lutter contre la ségrégation et la domination de l’homme blanc.

Note : 4 sur 5.

Un grand merci à Stéphane du journal 20 minutes pour l’envoi de ce Service-Presse.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 86 du challenge annuel. Quatrième dans laquelle on retrouve une couleur.

Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Couverture avec du rouge ou du orange.

1 commentaire

  1. Je ne connais pas, mais c’est nouveau.
    Je pense que le bémol que tu lui trouves serait le mien aussi. Je n’aime pas trop ça !

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