Cruels sont les rivages _ Eric Le Nabour

Résumé

Après la mort de Romain, son mari, flic de la brigade des Stups tué au cours d’une opération, Laura, elle-même policière, quitte ses fonctions, se réfugie en Bretagne avec ses filles et décide d’ouvrir une boutique à Quiberon.

Trois années passent. Un soir, ses filles ne rentrent pas de l’école. Laura les retrouve au bout de quelques heures mais est alors confrontée à l’impossible : l’inconnu qui discute avec ses filles n’est autre que Romain. À peine a-t-elle le temps de le serrer dans ses bras qu’un coup de feu retentit.

Romain meurt pour la seconde fois. Déterminée à comprendre pourquoi l’homme de sa vie a choisi de se faire passer pour mort, Laura se lance alors en quête de la vérité, de Saint-Nazaire à Plouharnel, de Quiberon à Paris.

Mon ressenti

Je connaissais Eric le Nabour de nom mais je n’avais encore jamais eu l’occasion de lire un de ses romans. Et je me demande bien pourquoi car j’ai passé un excellent moment en compagnie de Laura. Laura, dont le mari, Romain, est mort trois ans plus tôt et qui le voit reparaître avant de mourir à nouveau. Dit comme ça, ça semble bizarre. Mais Romain et sa famille étaient en danger et il a préféré s’éclipser pour sauvegarder sa femme et ses filles. La ténacité de Laura, ancienne policière, va la mener à enquêter sur la deuxième mort de son mari. Pourquoi s’est-il caché de sa famille durant trois ans, et pourquoi se fait-il assassiner le jour où il se met à découvert ?

C’est un roman empli de suspens et ultra bien ficelé qui nous est proposé ici. Le rythme est intense, on ne s’ennuie pas une seconde et les révélations sont toujours plus surprenantes les unes que les autres. L’auteur nous fait plonger dans les méandres de la corruption policière, de la mafia allemande et des non-dits. Malgré quelques éléments qui semblent un peu tirés par les cheveux, le lecteur se laisse embarquer dans cet imbroglio qui semble toujours cacher de nouvelles révélations.

L’écriture est très plaisante et fluide. Les dialogues sont entrecoupés de scènes descriptives qui m’ont rappelé la Bretagne qui est si chère à mon coeur. J’ai vraiment eu l’impression d’être au bord du rivage, de sentir les embruns et l’odeur si particulière de la mer. Je pouvais sentir le vent dans mes cheveux et le sable fouetter mes mollets. C’est assez rare qu’un roman à suspens ait des passages descriptifs, et souvent ils alourdissent le texte. Ce n’est absolument pas le cas ici. Les descriptions sont présentes mais ni trop longues ni trop nombreuses.

J’ai beaucoup aimé ce roman, et relirai cet auteur avec grand plaisir. Ce fut une excellente découverte. Un grand merci à NetGalley pour cette lecture.

Note : 4 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 85 du challenge annuel. Quatrième qui commence par un adverbe de temps.

Elle m’a également permis de valider la catégorie 7 du challenge mensuel. Quatrième avec le mot « Saint ».

1 commentaire

  1. Encore un auteur que je dois découvrir alors… Je ne le connais pas du tout, même pas de nom.

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