Le vieux qui lisait des romans d’amour

Résumé

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieux qui lisait des romans d’amour quitte ses livres – seule échappatoire à la barbarie des hommes – pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse…

Mon ressenti

Antonio Jose Bolivar est un vieil homme sage. Il vit au coeur de la forêt amazonienne depuis une cinquantaine d’années. Il s’y est installé comme colon avec sa femme au nom imprononçable. Malheureusement, celle-ci meurt rapidement de la malaria et Antonio se lie d’amitié aux Shuars, un peuple améridien. Mais alors qu’il aide ses amis, il fait un faux pas et se retrouve chasser de la forêt. Il retourne alors vivre au village. Un jour, le cadavre d’un braconnier est retrouvé. Il a été tué par une femelle jaguar dont il avait abattu la portée. L’animal se venge alors sur les hommes du village et Antonio sera chargé de se lancer à sa poursuite.

Dans Le vieux qui lisait des romans d’amour, nous suivons donc Antonio et découvrons des parties de son passé. Notamment, comment il a commencé à lire des romans d’amour. Des romans qui vous tirent la larme à l’oeil mais qui se finissent toujours bien. Mais le fond de l’histoire ne réside pas là. L’histoire c’est surtout celle d’une chasse. D’une chasse à l’homme et au jaguar. C’est également l’histoire d’une communion entre l’homme et la nature.

C’est un roman très court, plutôt bien écrit et intéressant car il donne aux lecteurs l’occasion d’en apprendre plus sur les us et coutumes des indiens d’Amazonie, les Shuars. Les romans d’amour qui ornent le titre de ce roman ne sont que peu présents. C’est juste un fait : le vieux lit des romans d’amour. C’est ce qui l’intéresse. Les hommes étant trop cruels entre eux, l’amour permet à Antonio de s’échapper.

Mais cela ne dure que quelques pages. J’ai bien cru que le roman prendrait une tournure différente lorsque le vieux se met à lire ses romans à haute voix, pour en faire profiter les autres hommes de son camp. Malheureusement, l’auteur passe vite à autre chose et reprend sa chasse. C’était pourtant le passage le plus sympathique pour moi. Notamment le passage où Antonio leur lit un roman qui se déroule à Venise. Les hommes cherchent à comprendre ce qu’est une pirogue et comment les maisons font pour flotter sur l’eau. C’est drôle et touchant.

Le vieux qui lisait des romans d’amour, contrairement à la majorité des lecteurs, n’est pas un livre qui m’a emportée. J’ai globalement été déçue. Je m’attendais sûrement à tout autre chose ! Pourtant, l’écriture est belle et plutot poétique. Mais le thème de la chasse et de l’hostilité de la nature ne m’a pas convaincue.

Note : 3 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 83 du challenge annuel. Quatrième qui commence par un prénom.

1 commentaire

  1. Je l’ai lu il y a quelques années et je n’en ai aucun souvenir. Il ne m’a pas marqué.

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