L’arbre de vie _ Christian Jacq

Résumé

Au temple d’Abydos, sanctuaire d’Osiris, l’acacia,  » l’arbre de vie  » qui symbolise le Dieu de la renaissance de l’Egypte, est en train de mourir. Avec lui s’éteint le pouvoir des pharaons : l’autorité du jeune monarque Sésostris III est contestée par les chefs de province. Et jusqu’en son palais de Memphis, des traîtres travaillent dans l’ombre à sa perte. Désemparé, Sésostris ne peut combattre un adversaire invisible.

Pourtant, un homme sait quel malheur attend l’Egypte millénaire. C’est lui qui a déchaîné la colère de Seth, dieu maléfique rival d’Osiris. Il se fait appeler l’Annonciateur et soulève les tribus du désert contre Sésostris. Ses disciples annoncent partout le début du règne d’Isefet, puissance du mal. Des nouvelles alarmantes proviennent de Sichem. La lutte entre les forces du bien et du mal vient de commencer.

Mon ressenti

Jusqu’à présent, je ne connaissais Christian Jacq que de nom. Je le savais fervent admirateur de l’Egypte Antique et j’étais curieuse de découvrir les enquêtes qu’il écrit. Mais Les Mystères d’Osiris, trilogie mettant en avant le jeune Iker, n’est pas une enquête. C’est plutôt une sorte de récit initiatique.

Iker est un adolescent, orphelin, qui désire devenir un grand scribe. Mais le pauvre garçon n’est pas au bout de ses peines. Tout commence alors qu’il est harnaché au mât d’un bateau, voué à êre offert en offrandes aux requins. Cependant, le sort en a décidé autrement, et une immense vague s’abat sur le bateau. Seul Iker s’en sortira vivant, les autres ayant été engloutis par la mer. Et ainsi va toute l’histoire. Iker ne cesse d’être poursuivi. On tente de le tuer à plusieurs reprises et il ignore pourquoi. Mais Iker est le héros, et il s’en sort toujours grandement. En parallèle, l’Acacia du temple d’Abydos se meurt. Et comme il symbolise le pouvoir des pharaons, sa mort annonce leur déchéance. De nombreux complots vont alors faire surface pour tenter de renverser le pouvoir en place.

Malgré une écriture plutôt agréable à lire, je n’ai pas réussi à me plonger totalement dans cette histoire. Il arrive de nombreuses péripéties à Iker qui sont réglées dès la page suivante sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi (hormis qu’il est protégé des Dieux). Les personnages sont assez plats, peu charismatiques et manquent de profondeur à mon goût. Enfin, je n’ai pas eu le sentiment d’être en Egypte. Les descriptions sont peu présentes et laissent la part belle aux dialogues. C’est assez décevant alors que toute l’histoire se déroule dans ce pays.

C’est donc un avis plutôt mitigé. J’aurais apprécié un plongeon dans l’Egypte et ce ne fut pas vraiment le cas, même si on comprend aisément que l’auteur connait son sujet.

Note : 3 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge saisonnier. Lire un auteur dont le prénom est composé de « Christ ».

Elle m’a également permis de valider la catégorie 22 du challenge annuel. Un titre qui commence par la lettre L (il fallait additionner le nombre de lettres de mes noms/prénom et chercher la lettre correspondante).

1 commentaire

  1. C’est un auteur que j’ai beaucoup lu car je m’intéresse beaucoup à l’histoire de l’Egypte. Ses livres ne sont jamais des coups de coeur pour moi. J’aime bien, sans plus.

Laisser un commentaire