Résumé
Gagner n’est pas jouer
La police new-yorkaise découvre dans un pent-house des beaux quartiers le corps mutilé d’un vieil homme à moitié ermite, ainsi que plusieurs objets de valeur volés aux Lockwood des années plus tôt. Appelé à venir les identifier, Win Lockwood voit soudain ressurgir un passé familial englouti…
Vingt ans plus tôt, sa cousine Patricia avait été enlevée et séquestrée pendant des semaines dans une cabane perdue dans les bois. Si elle avait pu en réchapper, ses ravisseurs, eux, n’avaient jamais été retrouvés. Jusqu’à ce jour.
Alors qu’il réalise que le second tortionnaire court toujours, Win se trouve bientôt mêlée à une autre affaire classée sans suite, un acte terroriste mortel commis dans les années 70 par une bande de hippies déchaînés, dont l’ermite assassiné était l’éminence grise. Et auquel les Lockwood n’étaient pas totalement étrangers…
Qu’est-ce qui relie ces actes criminels à sa prestigieuse famille ? Et pourquoi tous ces mystères autour de « La Cabane de la terreur » ?
Pour Win, l’heure est venue de faire sa propre justice. Pour gagner, tous les coups sont permis.
Mon ressenti
Après avoir été globalement déçue par le dernier roman, L’inconnu de la forêt, je voulais redonner une chance à cet auteur dont j’avais aimé les premiers romans. Et même si j’ai largement préféré celui-ci, je suis malgré tout mitigée par ma lecture.
Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher au personnage principal, Win. Richissime, hautain, imbus de sa personne, sûr de lui peu importe la situation, le personnage est plutôt désagréable. Alors, lorsqu’on retrouve un Vermeer voé appartenant à sa famille, il ne peut s’empêcher de s’intéresser à l’homme qui était en sa possession. Ensuite, la profusion de personnages, chacun ayant des surnoms ou ayant changé de nom, rend la compréhension de l’intrigue complexe. Tout comme dans son précédent roman, j’ai eu également beaucoup de mal avec son écriture que je trouve trop concise, bien que cette fois-ci, la plume soit un peu plus fournie. Enfin, comme toujours, je ne m’habituerai jamais aux dialogues de l’auteur. En effet, il ne précise presque jamais qui parle et lorsque les dialogues sont entrecoupés avec des passages narratifs, on perd vite le fil.
Si je mets de côté le style littéraire, l’intrigue est très intéressante, voire passionnante. Elle est extrèmement bien menée sans aucune incohérence. Les personnages suspects sont très bien construits et la fin très surprenante. Même si j’avais quelques doutes au sujet de Patricia, je ne m’attendais pas à toutes ces révélations. Suspens, rebondissements, revirements de situation. Tous les aspects d’un bon thriller sont présents. Il est vraiment dommage que j’accroche si peu à la plume de l’auteur alors que ses intrigues sont vraiment riches.
Merci aux éditions Belfond et à NetGalley pour cette lecture.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 3 du challenge mensuel. Lire un auteur en H.
Elle m’a également permis de valider la catégorie 9 du challenge annuel. Couverture sur laquelle le nom de l’auteur est plus gros que le prénom.
[…] Lire l’article complet […]
Je ne me souviens pas de ce titre, mais je dois avoir lu tous les Coben. Dans l’ensemble, j’ai tout aimé à des niveaux différents bien sûr.
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[…] à son habitude, l’auteur nous offre une nouvelle fois un roman palpitant. Contrairement à Harlan Coben dont j’ai récemment lu le dernier roman, Michael Connelly a une écriture bien plus riche et […]