Résumé
Du jour au lendemain, les couleurs disparaissent. Dans ce nouveau monde en noir et blanc, un drôle de duo se met en tête de sauver l’humanité de la dépression en partant à leur recherche. Lui, c’est Arthur, employé dans une fabrique de crayons de couleur, aussi paumé que séduisant. Elle, c’est Charlotte, aveugle de naissance et scientifique spécialiste de ces mêmes couleurs qu’elle n’a jamais vues. À leurs côtés, une petite fille au don mystérieux, un chauffeur de taxi new-yorkais, les résidents d’une maison de retraite qui ressemble à une colonie de vacances. À leurs trousses, une bande de bras cassés au service d’une triade chinoise…
Mon ressenti
Imaginez un monde sans couleur, un monde tout en nuances de gris. Comment réagirions-nous ? Et si une seule couleur réapparaissait au milieu du noir et blanc ? C’est ce que Jean-Gabriel Causse a imaginé dans Les crayons de couleur. Du jour au lendemain, les couleurs ont disparu. Les habitants de la planète deviennent alors déprimés, manquent d’entrain. Les couleurs leur manquent ! Elles sont indispensables à leur bien être.
Arthur, employé dans une fabrique de crayons de couleur en faillite, décide lors du dernier tour de fabrication de mettre tous les pigments qu’il reste ensemble. Il en ressort alors des crayons de couleur très particuliers. Ils peuvent recolorer le monde. C’est une petite fille qui va s’en rendre compte. Elle seule voit la couleur de ces crayons et lorsqu’elle dessine avec, tous ceux qui regardent son dessin voient de nouveau la couleur en question. Enfin, il y a Charlotte, la mère de cette petite fille. Elle est aveugle et, chose surprenante, est spécialiste des couleurs.
En faisant réapparaître les couleurs, la petite fille est en danger. En effet, ses « pouvoirs » sont recherchés et la mafia s’y intéresse. Son objectif, faire payer les gens pour observer les dessins de l’enfant. C’est complètement loufoque, cocasse et ça fonctionne ! C’est vraiment un roman original et tellement optimiste !
L’auteur aussi est spécialiste, et ça se ressent. Au travers de son histoire plutôt folle, le lecteur apprend mille petites anecdotes au sujet des couleurs. Ainsi, le rose est une couleur positive. On a repeint des cellules de prison en rose et constaté que les détenus étaient beaucoup moins agressifs. Des murs rose dans les écoles rendraient les enfants plus positifs et beaucoup plus posés. Nous apprenons beaucoup de choses sur chaque couleur à mesure qu’elles réapparaissent dans l’histoire. Mais à aucun moment ça ne ressemble à un livre documentaire.
J’ai vraiment passé un excellent moment au côté de ces personnages hauts en couleur ! Je relirai avec plaisir cet auteur !
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Une couverture qui est un dessin.
Cette lecture m’a également permis de valider la catégorie 71 du challenge annuel. Livre dans lequel on retrouve une scène érotique (très soft)
[…] Lire l’article complet […]
Ce livre est dans ma PAL depuis un bon moment.
La cote de 8/10 me pousserait bien à l’en sortir un de ces jours.
Merci pour ton ressenti…