Comme une ombre _ Legardinier

Résumé

Alexandra, la ravissante fille du milliardaire Richard Dickinson, se cherche en parcourant le monde. D’un tempérament plutôt indépendant, elle ne veut plus de sa jeunesse dorée ni des gardes du corps qui la suivent partout. D’ailleurs, elle s’acharne à les faire craquer les uns après les autres… Cependant, avec le nouvel ange gardien dont son père l’affuble, les choses s’annoncent différemment: en bon militaire, Tom Drake semble bien décidé à remplir sa difficile mission et à résister aux affronts de celle qu’il considère comme une petite fille gâtée. De Rio aux mystérieux palais sahariens, Tom la suivra comme une ombre. Coûte que coûte. Pourtant, à Marrakech, lorsqu’Alexandra lui joue un mauvais tour en faisant croire qu’elle a été enlevée, Tom est à deux doigts de jeter l’éponge. Mais il résiste encore. Et quand Alexandra est réellement kidnappée, il est le premier à risquer sa vie pour sauver celle de la jeune femme…

Mon ressenti

Une mise en route un peu longue

J’ai mis énormément de temps à rentrer dans l’histoire que nous proposent ici Gilles Legardinier et sa femme. La mise en route, la présentation des personnages et des lieux, m’ont semblé très longues avant qu’il ne commence à y avoir un peu d’action.

Heureusement, vers le milieu du roman, les choses s’accélèrent. L’écriture devient plus rythmée, plus entraînante. Peut-être même un peu trop, en comparaison avec le début du roman.

Une romance ?

Au début du livre, Gilles Legardinier nous explique la genèse de son récit. Assez drôle à lire, il nous raconte comment il s’est humilié en expliquant à sa future éditrice que Barbara Cartland (qui venait de décéder) ne valait pas une miette. Celle-ci lui explique alors ce qui a fait le succès de cette auteure ayant écrit pas moins de 700 romans. Il se jure alors d’écrire une romance et se met à l’ouvrage. Il fait lire son premier jet à sa femme qui lui rit au nez en lui expliquant qu’il n’a vraiment rien compris aux femmes. Alors, il lui propose de se joindre à lui afin d’avoir un point de vue féminin sur son histoire.

On s’attend donc naturellement à une romance. Et oui, c’en est bien une mais elle ne ressemble pas à toutes ces romances où les protagonistes se tournent autour et lorsqu’ils sont sur le point de se rapprocher, un événement majeur surgit (une ancienne conquête, un quiproquo quelconque …). Ce qui sort un peu des sentiers battus est tout ce qui tourne autour de l’enlèvement de la jeune femme et de sa fuite. Peut-on alors parler de romance d’aventure ?

Déception

J’ai déjà lu plusieurs livres de cet auteur mais Comme une ombre m’a vraiment laissée de marbre.

Tour d’abord, les personnages sont stéréotypés. Alexandra, fille d’un homme richissime, a un caractère insupportable. Enfant gâtée à souhait, capricieuse, elle ira jusqu’à simuler son propre kidnapping ! Évidemment, lorsque cela lui arrive vraiment … tout le monde pense à une mauvaise blague. Le père lui aussi est un personnage assez creux. Il tient tellement à sa fille qu’il l’a fait suivre jour et nuit par des gardes du corps qui finissent tous par abdiquer devant le caractère revêche de la jeune femme. Mais il ne cherche pas à comprendre sa fille qui en plus qu’assez de ne pas avoir de vie privée (celle-ci a presque 30 ans).

Ensuite, c’est le côté irréaliste qui m’a vraiment agacée. Le garde du corps, Thomas, va réaliser des exploits surhumains. Tenir 300 km accroché sous une voiture qui roule dans le désert du Sahara par exemple. Il va affronter mille et un dangers pour sauver la jolie jeune femme en danger. Passons sur la prison dorée dans laquelle est enfermée Alexandra. Perdu au beau milieu du Sahara, comment a-t-on pu construire un tel palais en plein désert.

Heureusement, il y a les bonus

Dans tout ça, finalement, ce sont les bonus que j’ai préféré lire. Tout d’abord a préface dont j’ai parlé un peu plus haut. Et puis, il y a cette nouvelle, à la fin du livre. Gilles Legardinier avait écrite dans un recueil au profit des restos du cœur. Une nouvelle à dévorer où l’on ne peut s’empêcher de rire alors que l’auteur lui-même nous décrit un enterrement pas comme les autres.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider un défi du mois d’octobre : Un titre qui comprend un nom commun qui se termine par -bre.

Elle m’a également permis de valider la catégorie 11 du challenge annuel proposé par Linda sur Facebook : lire un auteur qui sera publié entre le 01/09/2020 et le 31/08/2021.

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