Recueil de nouvelles culinaires.

Recueil de nouvelles culinaires.
Cinquante-cinq jours de confinement à cause d’un virus dont l’écriture du génome fait huit pages alors que celui de l’homme en fait un million. Sommes-nous si peu de chose ?
Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, d’être rien, moins que rien.
Ces dangers qu’on n’a pas vus venir, ces risques qu’on n’a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n’a pas eu la force de résister.
Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs.
Il y a ce manque de chance.
Il y a cette colère, ce dégoût.
Il y a…
Des fois où on préférerait être mort.