La voix des brumes – Gallica T.2

la voix des brumes

Résumé

La voix des brumes

Alors que le roi Livain VII s’apprête à déclarer la guerre à ses voisins, le jeune louvetier Bohem se bat, lui, contre le temps, dans l’espoir de sauver les dernières Brumes de l’extermination. Instruit par la Licorne, Bohem doit à présent trouver les portes du Sid, dont on dit qu’elles ne s’ouvrent que la nuit de la Samain. Mais où se trouvent-elles, et comment les franchir ? Pour le découvrir, Bohem et ses compagnons se lancent dans une folle quête à travers le royaume, accumulant des ennemis de plus en plus puissants. La sainte Eglise voit d’un très mauvais oeil la popularité croissante du garçon, et la milice du Christ fait son possible pour l’empêcher de sauver les Brumes, ces créatures magiques pour les uns, démoniaques pour les autres.

Mon ressenti

Trop de guerres

Ce nouveau tome de Gallica se concentre essentiellement sur la guerre qui se prépare entre le roi Louvain et ses ennemis voisins. De trop nombreux chapitres lui sont consacré et je dois bien l’avouer, cet aspect m’a ennuyée.

Nous faisons face aux discussions stratégiques de chaque camp, nous assistons à leurs négociations pour obtenir de nouveaux alliés, à leurs trahisons aussi. Et enfin, nous sommes confrontés à la bataille qui fera rage pendant de nombreuses pages.

Ca m’a d’autant plus ennuyée que j’ai eu comme l’impression que l’auteur avait choisi la facilité. Ainsi, alors que tout semble perdu pour un des peuples, un des chefs de guerre décide finalement, contre toute attente, de rebrousser chemin. Ainsi, alors que la guerre semblait perdue d’avance, la situation s’est retournée au dernier moment.

Le sauvetage des Brumes

En parallèle avec cette guerre qui fait rage, Bohem, quant à lui a une mission. Il doit sauver les brumes, ces créatures qui sont sur le point de disparaître à force d’être chassées. ll va ainsi parcourir le pays afin de savoir où se situent les portes du Sid, ces portes qui permettront aux brumes de rentrer dans une sorte d’univers parallèle, où elles seront à l’abri.

Nous retrouvons alors ses compagnons d’avant. Vivienne, Mjolnn, la Rochelle. Et Bohem fait également la rencontre de nouveaux personnages dont Chrétien de Troyes.

Tout comme dans le tome précédent, Bohem fait régulièrement des apparitions dans le monde de Djarr où son ennemi, Le Sauvage, le prévient qu’il arrive pour le tuer afin de récupérer ce qu’il lui doit. La bague de sa mère, qui lui a été confiée. Bohem est le Samildanach (tout comme Aléa, sa mère, dans la Moira) et le Sauvage souhaite le devenir, persuadé qu’il en fera meilleur usage.

Pour arriver à ses fins, il enlèvera Vivienne. Nous devinons facilement que le troisième et dernier tome de cette saga sera consacré à la recherche de sa promise. J’espère simplement que les guerres seront achevées et que les combats, s’il y en a, seront moins nombreux.

Je suis rarement déçue (voire jamais) par Henri Loevenbruck. Il faut bien un début à tout. C’est donc un avis mitigé. Même si j’ai apprécié toute l’histoire autour de Bohem, tout ce qui tourne autour des guerres m’a ennuyée et m’a semblé de trop.

Note : 2.5 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 4 du challenge hivernal. Une couverture avec un personnage aux cheveux gris.

J’ai également validé la catégorie 90 du challenge annuel. Lire un tome intermédiaire.

1 commentaire

  1. […] la guerre qui a sévi durant le tome précédent, ce tome ci m’a semblé moins tourné vers la politique, pour ma plus grande joie. […]

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