Le louvetier, Gallica T.1

le louvetier

Résumé

Dans le comté de Tolsanne,on raconte que, pendant la nuit de la Saint-Jean, un jeune homme marcha dans les flammes pour sauver un loup du bûcher. Son nom était Bohem, le fils du louvetier.

Quatre ans plus tard, sa vie bascule : son village et sa famille sont massacrés par de mystérieux guerriers. Terrorisé, il s’enfuit, traqué par des forces sanguinaires dont il ne sait rien.

Sur les routes de Gallica, Bohem rencontre alors les Compagnons du Devoir, dont l’étonnante fraternité lui vient en aide. En chemin, il apprend qu’il est devenu l’objet de toutes les convoitises politiques et religieuses du royaume. Il doit échapper au roi de Gallica, à la Milice du Christ et à un ennemi inconnu qui semble tout savoir de ses origines : le Sauvage.

Face au danger, Bohem s’efforce de comprendre pourquoi on le pourchasse et découvre sa surprenante affinité avec les Brumes, ces créatures légendaires, ces licornes, ces loups que les hommes exterminent.

Or Bohem le devine : son destin est caché dans le secret des loups.

Mon ressenti

Un univers semi-imaginaire

Henri Loevenbruck, encore une fois, nous offre des descriptions exceptionnelles. On s’imagine parfaitement dans ce monde semi-imaginaire. On aperçoit parfaitement les différents villages, comtés et forêts que les personnages traversent. On se représente avec précision les brumes et licornes, ces bêtes imaginaires qui prennent toute leur place dans ce premier tome. J’ai trouvé l’univers de Gallica beaucoup plus réussi que celui de la Moira. Les descriptions de ce nouvel univers m’ont réellement enchantée.

Nous découvrons également les compagnons du devoir. Ces jeunes hommes initiés aux travaux manuels. Ainsi, nous retrouvons des forgerons, des ébénistes, des coordonniers ou encore des tailleurs de pierre. Chacun porte des symboles permettant de les reconnaître facilement. Des couleurs, sortes de grandes écharpes colorées mais aussi des insignes avec un compas ou une équerre permettant de connaître leur corps de métier. Dans Gallica, les compagnons du devoir sont des personnes fraternelles, prêtes à venir en aide au péril de leur propre vie.

Enfin, l’univers de Gallica est un mélange entre légende et réalité. L’auteur a fait le choix de faire évoluer ses personnages dans un univers proche de notre réalité, ainsi le lecteur n’a pas un gros effort d’imagination à faire. Ca en décevra certainement certains, mais pour ma part c’est le point fort du livre. Je ne suis pas une grande lectrice de fantasy et le fait de ne pas avoir à me représenter des lieux trop imaginaires m’a vraiment facilité la lecture. Les seuls efforts à fournir sont d’imaginer ces animaux fantastiques auxquels notre héros semble si attaché et le monde de Djar, l’espace onirique déjà présent dans la Moira.

Carte de Gallica

Une histoire assez simple

Encore une fois, cet aspect en rebutera certainement certains. L’histoire de Bohem est relativement simple à suivre, et sans grande surprise.

Alors qu’il a sauvé une brume d’une mort certaine, en marchant dans le bûcher destiné à achever la bête, quatre ans plus tard la famille de Bohem et son village sont massacrés. Il se retrouve alors seul et doit fuir, car ceux qui ont brûlé son village le cherchent, lui. Et il ignore pourquoi. Cela a sans doute un lien avec le soir de la Saint Jean. Mais il n’en sait pas plus. Lui-même ne saurait expliquer ce qui l’a poussé à marcher dans les flammes pour sauver cette bête.

Il rencontre alors différents personnages, dont les compagnons du devoir qui lui seront d’une grande aide. Il rencontrera également Vivienne, ainsi que la duchesse de Quienne et Reine de Brittia. Il apprendra au cours de sa fuite, que ses assaillants sont de plus en plus nombreux. Mais eux-même ne savent pas réellement pourquoi ils sont à sa poursuite, n’obéissant qu’à des ordres et à l’appel d’une belle prime. Ainsi, aux Aïshans, s’ajoutent la Milice du Christ, les druides et le roi Livain. Tous sont à la recherche de Bohem, à la recherche d’un pouvoir qu’il semble posséder. Car c’est bien d’une quête de pouvoir dont il est question, comme dans beaucoup de romans de ce genre. Les hommes, assoiffés de pouvoir et de richesse.

Bien évidemment, sans surprise non plus, Bohem s’en sort à chaque fois malgré quelques égratignures. Ce n’est cependant pas le cas de tous les personnages, et Bohem se sentira rapidement coupable d’avoir entraîné avec lui certains de ses amis.

Lien avec la Moira

Si vous n’avez pas lu la première trilogie, La Moira, vous ne devriez pas être plus gêné que cela. Cependant, certains éléments y font référence. Notamment le monde onirique, le monde de Djar, dans lequel Aléa se retrouvait régulièrement.

La majorité des personnages qu’on retrouve dans ce premier Tome de Gallica sont différents de ceux de la Moira. Nous finissons par retrouver Mjolln, le nain grincheux mais si attachant, qui avait accompagné Aléa dans sa quête. Et surtout, nous finissons par comprendre ce qui relie Bohem à la trilogie précédente.

Donc, avoir lu la Moira n’est pas indispensable mais aidera certainement mieux à comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire.

Alors que je commençais à m’essouffler avec La Moira, je craignais d’être déçue par sa suite, Gallica. Mais c’est tout le contraire. J’ai été emportée par l’histoire de Bohem.

Note : 4 sur 5.

Mes challenges

Ce livre fait partie du Marathon Lecture proposé par Linda dans le groupe La tête dans les livres. Il s’agit de livre un tome de la série tous les mois.

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie « un titre entre 1 et 12 letres » du challenge littéraire de décembre.

Enfin, cela m’a également permis de valider la catégorie 89 du challenge annuel : Lire un tome d’une trilogie.

1 commentaire

  1. […] de sa mère, qui lui a été confiée. Bohem est le Samildanach (tout comme Aléa, sa mère, dans la Moira) et le Sauvage souhaite le devenir, persuadé qu’il en fera meilleur […]

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