Roxane, dix-huit ans, a plongé dans la délinquance quand ses parents ont perdu leur emploi, remplacés par des robots. Sa dernière chance de décrocher le Brevet d’Accès aux Corporations : un stage de programmation neuronale, une nouvelle technologie promettant de transformer n’importe qui en génie. Cogito ergo sum.
Pour les vacances de printemps, Roxane s’envole pour les îles Fortunées, un archipel tropical futuriste entièrement dédié au cyber-bachotage. Mais cette méthode expérimentale qui utilise l’intelligence artificielle pour  » améliorer  » la substance même de l’esprit humain est-elle vraiment sûre ? En offrant son cerveau à la science, Roxane a-t-elle vendu son âme au diable ?

En plongeant dans Cogito, vous allez explorer la question fondamentale de l’impact de l’intelligence artificielle sur notre société. Dans ce récit, nous suivons Roxane. C’est une jeune femme de dix-huit ans qui vit dans le quartier pauvre de sa cité. Elle souffre de sa situation, du chômage de son père, remplacé par des robots. Elle est en pleine quête d’identité au milieu d’une société dystopique. Roxane s’oppose donc à une réalité où les robots remplacent progressivement les travailleurs, engendrant des bouleversements sociétaux majeurs. Elle va alors être sélectionnée pour participer au programme de l’entreprise Noosynth. Celui-ci consiste à inoculer des bots dans le cerveau des participants afin de les rendre plus intelligents.

Cogito offre un regard nuancé sur les débats qui divisent scientifiques et philosophes concernant les intelligences artificielles. La première partie du roman éclaire les divers courants de pensée. L’auteur anticipe les inégalités possibles et les innovations éducatives que cela pourrait susciter. Ces réflexions résonnent avec le monde contemporain. L’auteur s’est alors penché sur les dérives négatives qui pourraient en découler. La prise de pouvoir par cette IA. En faisant référence aux lois de la robotique inventées par Asimov, Dixen a cherché comment les robots pourraient les contourner. Notamment la première loi. Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger.

J’ai apprécié le roman dans son ensemble, surtout la fin, lorsque Roxane devient présidente de Noosynth avec des idées politiques s’approchant des courants de gauche, notamment celui du revenu universel au cas où les hommes venaient à être immanquablement remplacés par des robots. Cependant, j’ai moyennement apprécié le moment où l’intelligence artificielle a pris le contrôle total des cerveaux des différents protagonistes. J’ai trouvé cette partie trop commune, trop prévisible. Je m’attendais à quelque chose de différent. Mais pour un public adolescent, qui découvre le genre dystopique, cela me semble plutôt bien adapté.

Dans l’ensemble, ce fut donc une lecture agréable et qui pousse à la réflexion. Un très bon roman pour les adolescents.

Note : 3 sur 5.

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Lire un livre de SF.

Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge annuel Vivre Livres. Livre avec plus de 6 chapitres.

1 commentaire

  1. Dommage que tu n’aies mis que 3 étoiles, car l’impact de l’IA sur la société est un sujet qui m’intéresse…

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