Résumé
La détective française Rosita Marcadet vient de débarquer à Beek aan Zee (prononcer Bèque-Âne-Zé.)
Dans ce village côtier des Pays-Bas les villageois s’interrogent : que vient fabriquer ici cette femme au mètre 57, muette comme un hareng et franchement bizarre ?
Tous les moyens étant bons pour la faire parler, l’étrangère sera conviée au prochain rendez-vous mondain du coin : l’enterrement de la vieille Linda. Mais au beau milieu de la cérémonie, un des invités se jette du toit. Un suicide ? Impossible, le type souffrait d’un vertige d’enfer.
Rosita va se charger de l’enquête, entre trois sœurs survoltées, un hackeur gouvernemental trop sentimental, un brigadier incompétent accro au sucre, des voisins plus ou moins suspects, un patron de bar au bord de la crise de nerfs et une météo complètement surréaliste. Qui a dit que tout était plat aux Pays-Bas ?
Mon ressenti
Rosita est une enquêtrice de talent. Aucune enquête ne reste irrésolue lorsqu’elle s’y colle. Aussi, lorsqu’elle vient en vacances à Beek-an-zee, village côtier des Pays-Bas et qu’un meurtre semble y avoir été commis, c’est en toute logique que Rosita s’y colle. Faut dire que l’affaire n’est pas banale. La victime aurait sauté du toit pendant l’enterrement d’une vieille du village. Et l’homme en question avait un vertige de fou. Jamais il ne serait monté sur le toit de son plein gré ! Mais qui donc l’a poussé ?
Rosita va réussir à démêler les noeuds de cette intrigue uniquement en interrogeant les différents habitants du village. Même si elle fouille l’appartement de la victime, ce n’est pas à l’aide de sa loupe que Rosita va résoudre cette enquête. Mais pas la seule force des liens sociaux. Pourtant, elle n’est pas causante la Rosita. On se demande d’ailleurs ce qu’elle vient faire dans le coin, cette française. Car Rosita aussi a ses petits secrets que nous tentons de comprendre au fil de l’intrigue.
Ce roman m’a laissé un sentiment mitigé. Autant, j’ai beaucoup aimé l’intrigue principale qui tourne autour du meurtre de cet homme tombé du toit. J’ai apprécié l’enquête menée un peu à la Hercule Poirot. Une fois tous les éléments en main, Rosita réunit tout le monde afin de dévoiler son raisonnement et d’accuser le ou la coupable. Cependant, les fins de chapitre façon cliffhanger m’ont un peu agacée car ils sont nombreux et il faut souvent attendre plusieurs chapitres afin de découvrir ce qui est resté en suspens. C’est frustrant.
De même, l’intrigue parallèle dans laquelle nous cherchons à comprendre ce que Rosita vient faire à Beek-an-zee ne fait qu’alourdir l’intrigue principale, à mon sens. D’autant plus qu’on n’obtient pas vraiment de réponse à cet élément de l’histoire. Nul doute que nous en saurons plus lors du prochain tome, mais je dois bien vous avouer que ce n’est pas cette partie qui m’a le plus passionnée.
En revanche, j’ai beaucoup aimé les petites illustrations qui viennent s’ajouter à notre histoire. Car il faut savoir qu’avant d’être romancière, Anne Boudard est illustratrice. Et ses dessins viennent ajouter une petite pincée de couleur bien agréable.
Je ressors donc plutôt mitigée de cette lecture alors que dès le début j’avais été happée par l’histoire. J’espère que les tomes suivants se concentreront plus sur l’intrigue principale.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Personnage sourd ou muet (le prêtre est sourd comme un pot)
Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge annuel Vivre Livres. Résumé se finissant par un point d’interrogation.
Je n’ai absolument jamais rencontré ce livre. Je me demande où tu vas les chercher. J’en découvre beaucoup avec toi…