Platine / La conversation amoureuse

Dans le cadre du Prix Bab’elles organisé par la librairie @desgensquilisent et les éditions @actessud, je devais lire ces deux ouvrages. Platine de Régine Détambel et La conversation amoureuse d’Alice Ferney.

Résumé

Un homme et une femme marchent dans la rue. Elle, c’est Pauline Arnoult, qu’il a rencontrée en emmenant sa fille à l’école . lui, c’est Gilles André, dont l’épouse a demandé le divorce. Elle est mariée, fidèle, mère d’un petit garçon et enceinte de quatre mois. Ils vont pourtant passer la soirée ensemble, pendant que leurs amis communs se réunissent et bavardent des choses de la vie. Dans le bruissement d’une conversation amoureuse qui les reflète toutes, Alice Ferney déploie l’histoire d’un homme et d’une femme livrés par la magie des mots à leur adultère séduction et au dangereux bonheur du secret qu’ils s’inventent.

Résumé

«Platine», c’est l’histoire d’Harlean Carpenter, dite Jean Harlow, l’actrice aux seins parfaits, la « Bombe » à la chevelure sans pareille, l’inspiratrice de Marilyn Monroe, premier sex-symbol du cinéma, qui tourna une vingtaine de films en à peine vingt-six ans d’existence. Étoile montante fauchée en pleine gloire par la maladie, emprisonnée dans une effrayante relation fusionnelle à sa mère et abusée par son beau-père, elle fut constamment au coeur de scandales, ballottée des bras d’Howard Hugues à ceux de Clark Gable.

C’est la vie d’une star ou l’effroyable jeunesse d’une femme trop convoitée qui voulait tenter de s’aimer et jouir de son propre corps malgré les diktats des maquilleurs et le feu des projecteurs qui lui crevassait la peau.

Mon ressenti

Malheureusement, aucun des deux ne m’a plu, au point que j’ai fini par en abandonner un des deux.

Platine est une biographie romancée de Harlean Carpenter, première blonde platine d’Hollywood qui inspirera ensuite des générations d’actrices. Même si l’aspect féministe du roman est intéressant, je n’ai pas réussi à être happée par cette histoire ni à être inspirée par cette starlette du cinéma. Je salue en revanche l’écriture de Régine Détambel qui a su me faire plonger dans l’ambiance hollywoodienne.

La conversation amoureuse d’Alice Ferney est une conversation entièrement rapportée d’un couple, illégitime, en devenir. Comment dire que j’attendais beaucoup de ce roman, et que j’ai fini par l’abandonner tellement je m’y suis ennuyée. Je pense que l’exercice du discours rapporté est intéressant mais il ne fonctionne pas du tout avec moi. Ca ralentit la lecture, les ressentis, j’ai eu énormément de mal à me figurer les paroles de chaque protagoniste. Et enfin, j’ai vraiment trouvé le sujet inintéressant. Ca m’arrive rarement, mais ce livre n’était pas du tout pour moi !

Quelles sont vos dernières déceptions ? Quel livre avez-vous abandonné récemment ?

Vous pouvez retrouver mon bilan du Prix Bab’elles ici.