L’arrachée belle _ Lou Darsan

Résumé

Qui est-on quand on n’est plus personne ? Quand on a oublié les moindres recoins de son identité ? Quand le jour et la nuit se confondent dans le vase clos d’une existence ? Elle est cette femme qui n’a pas de nom et qui étouffe. Qui vit les sensations comme autant de turbulences, la présence de l’autre comme une déflagration. Alors, un matin ordinaire, elle fait son sac et claque une dernière fois la porte sur cette vie rétrécie. L’arrachée belle.
Elle roule d’abord : urgence de la fuite. Enfin loin, elle abandonne sa voiture sur le bord de la route, prend des chemins de traverse, s’enfonce dans les hautes herbes. Elle s’en remet au vent. Se confronte au froid, à la faim, à la peur, redevient animal solitaire à l’ombre d’une forêt. Dans le mouvement et cette solitude volontaire, elle va se retrouver, se comprendre, s’apprivoiser.

Mon ressenti

Cette jeune femme a eu un accident de voiture et a tout oublié. L’homme avec lequel elle vit cohabite avec elle, dort avec elle mais elle ne le connaît pas. Situation extrêmement difficile à vivre. Qui est-on quand on ne sait plus rien de soi-même ? C’est la question à laquelle notre héroïne, dont nous ignorons le nom, tente de répondre. Et pour cela, elle va ressentir le besoin de partir, de fuir, de se faire l’arrachée belle.

Ce récit, qui ne comporte aucun dialogue, m’a vraiment déçue. L’écriture de l’autrice ne m’a pas convaincue du tout. Lente, hachurée, organique, la plume de Lou Darsan n’a pas réussi à m’atteindre. Je n’ai ressenti aucune émotion et ai fait l’effort de ne pas lâcher le livre (heureusement très court) car je le lisais dans le cadre d’un prix littéraire. Certains passages sont même écrits « à vif », sans aucun ponctuation. C’est très perturbant et rend le texte difficilement compréhensible, très confus. Enfin, quelques pages offrent des vers de poésie libre. Je suis assez peu réceptive à ce type d’écriture. Pourtant, j’aime lorsqu’un texte est poétique. Mais le mélange du récit et de la prose n’a pas fait écho en moi.

L’histoire d’une femme en quête de son identité, qui met les voiles, aurait pu être intéressante. Mais elle ne l’est pas. Le lecteur ne fait que suivre assez froidement les pensées du personnage auquel je n’ai su m’attacher. Le fait de ne pas lui donner de nom est totalement compréhensible étant donnée qu’elle-même ne connait pas sa propre identité. Mais de mon côté, cela m’a empêchée de ressentir de l’empathie pour elle.

Que retenir de positif de cette lecture ? Je ne saurais trop le dire. Certaines personnes se sont senties envoûtées par la plume de Lou Darsan. Ce ne fut pas mon cas, mais cela n’engage que moi.

Note : 1.5 sur 5.

Aimez-vous ce type d’écriture moderne dont beaucoup raffolent ?

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Quatrième sur laquelle on retrouve le nom d’un véhicule de transport.

Elle m’a également permis de valider la catégorie du nouveau challenge annuel. Auteur jamais lu

1 commentaire

  1. Je ne connais pas du tout, mais je pense que je peux passer mon tour…

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