Désolation _ Stephen King

Résumé

La route 50 coupe droit à travers le désert du Nevada, sous un soleil écrasant. On n’y entend que le jappement lointain des coyotes. C’est là qu’un flic étrange, un colosse aux méthodes très particulières, arrête des voyageurs sous des prétextes vagues, puis les contraint de le suivre à la ville voisine Désolation. Et le cauchemar commence…

Mon ressenti

Désolation est une ville qui se trouve en plein milieu du désert du Colorado, traversée par la route 50. Quiconque ose s’arrêter au bord de la route se retrouve embarqué par Collie Entragian, un policier bien étrange. C’est ce qui arrive à trois groupes de personnes dès le début du roman. Un couple se voit embarqué car il possède un sachet de marijuana qui sort de nulle part. Une famille abandonne son camping-car pour suivre cet étrange flic. Et enfin, un écrivain à succès se voit à son tour emmener jusqu’à Désolation. Et l’atmosphère y est pour le moins pesante. Tel un village fantôme, tous les habitants de Désolation ont disparu, sauf quelques uns enfermés dans une cellule.

Comment vous dire que j’ai trouvé Désolation vraiment désolant ? Sérieusement, je me suis rarement autant ennuyée dans un roman, d’autant plus écrit par Stephen King. C’est redondant, répétitif et lourd au possible. Les personnages sont des caricatures. Un jeune dont la foi est tellement forte qu’il se retrouve à prier alors que tout le monde s’entretue autour de lui. Un vieux romancier qui décline, mais qui dit jamais non à une jolie femme. Et le méchant … qui est méchant. Mais on ne sait pas vraiment pourquoi. Si encore, ça s’arrêtait là. Mais rapidement, on comprend que le méchant n’est pas vraiment humain. Il prend forme dans un corps humain et l’épuise jusqu’à sa mort, moment où il prend vie dans un nouveau corps. C’est assez risible en fait.

Pourtant, jusqu’ici je n’ai jamais été déçue par Stephen King. Je n’ai pas toujours été emballée à 100% mais j’ai toujours apprécié ses romans. Que s’est-il donc passé lorsqu’il a écrit celui-ci ? Peut-être est-ce la violence gratuite ? Le sang à outrance, et les morts toutes plus glauques les unes que les autres ? Le côté mystique et religieux qui prend trop de place ? Un roman outrageusement long pour aussi peu d’action ? Probablement un peu de tout cela !

Vous l’aurez compris, ce roman fut une totale déception. L’unique raison pour laquelle je ne l’ai pas abandonné c’est qu’il me fallait un livre de plus de 800 pages pour un challenge et que c’était le seul qui me permettait de le valider !

Note : 2 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge saisonnier. Couverture sur laquelle il y a une montagne.

Elle m’a également permis de valider la catégorie 8 du challenge annuel. Auteur pas lu depuis au moins 2 ans.

1 commentaire

  1. Oups ! 4/10 pour Stephen King ! Je ne connais pas ce titre.
    J’en ai lu quelques-uns et j’en ai en PAL, mais ce sont toujours des pavés !

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