Celle qui fuit et celle qui reste _ Elena Ferrante

Résumé

Alors que les événements de 1968 s’annoncent, que les mouvements féministes et protestataires s’organisent, Elena, diplômée de l’École normale supérieure de Pise, se retrouve au premier rang. Elle vient de publier un roman inspiré de ses amours de jeunesse qui rencontre un certain succès tout en faisant scandale. Lila, elle, a quitté son mari Stefano et travaille dur dans une usine où elle subit le harcèlement des hommes et découvre les débuts de la lutte prolétaire. Pour les deux jeunes femmes, comme pour l’Italie, c’est le début d’une période de grands bouleversements.

Mon ressenti

Alors que j’avais adoré lire les deux premiers tomes de cette saga écrite par Elena Ferrante, je dois vous avouer que ce troisième opus m’a bien déçue. Le sujet, celui des mouvements protestataires sur les conditions de travail, aurait pu être passionnant. Personnellement, c’est un sujet qui me parle beaucoup, d’autant plus que cela fait écho à l’actualité. Les travailleurs qui se lèvent pour faire entendre leur voix, ça ne peut que susciter notre admiration et notre solidarité. Malgré un thème fort, j’ai été déçue par l’écriture plate et le rythme très lent de l’ensemble. Rien ne semble se produire, ou alors cela se fait si lentement que cela devient rapidement ennuyeux. De plus, l’ensemble demeure assez vague et imprécis. Aborder un sujet aussi important que les mouvements protestataires et féministes nécessite de connaître un minimum son sujet, je pense.

Et d’un autre côté, j’ai trouvé que ce sujet politique prenait trop de place dans le roman, jusqu’à en oublier les personnages principaux, qui sont devenus plus qu’éxécrables. Ils n’étaient déjà pas très beaux, ces personnages. Notamment Lila, dont l’amitié avec Elena est toujours aussi toxique. Lila est toujours aussi égocentrée, au point même de profiter de tous ceux qui l’entourent et de les renier dès qu’ils ne lui servent plus. Et Elena, malgré son intelligence, elle peine à mûrir et à grandir. Mais à défaut de voir leur amitié évoluer, l’autrice ne s’est concentrée que sur les conditions des ouvriers et leurs contestations. Imaginez donc un roman de 600 pages qui ne parlent que de ça, et dont le sujet reste vague malgré tout.

Ce troisième tome fut vraiment une déception, et j’ai vraiment dû m’accrocher pour le terminer. Je ne terminerai pas cette saga. C’est fini.

Note : 2 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Quatrième qui commence par un A.

1 commentaire

  1. Rien lu de cette auteure et je ne lirai sans doute rien…même s’il y a des femmes sur la couverture. (rires)

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