Célestine _ Sophie Wouters

Résumé

Années soixante, quelque part dans la France profonde. Célestine, orpheline dès sa naissance, est élevée par de lointains parents qui n’avaient jamais voulu d’enfants.
Dix-sept ans plus tard, l’adolescente se retrouve devant la cour d’assises des mineurs. Mais que s’est-il donc passé pour que la ravissante et douce Célestine, dont l’avenir était plus que prometteur, soit jugée pour un crime dont tout semble l’accuser ?

Mon ressenti

14 juillet 1956. Célestine nait orpheline, d’une césarienne en urgence, alors que la voiture de ses parents vient de percuter un arbre de plein fouet. Elle est accueillie par des parents lointains, Berthe et Aristide, qui ne veulent pas d’enfants. Pourtant, Berthe l’accueille à bras ouverts et fera tout son possible pour Célestine. Mais alors, comment expliquer que 17 ans plus tard, Célestine se retrouve sur les bancs d’assise accusée d’avoir tué un homme ? Pour comprendre comment elle en est arrivée là, Sophie Wouters va nous conter l’enfance de Célestine jusqu’au drame. Et rien, rien, ne nous laisse entrevoir la réalité des choses.

Célestine est un roman qui se lit très vite. Une petite centaine de pages, aucun chapitre, c’est un livre court mais qui ne vous laissera pas sans surprise. En effet, tout le long du récit, le lecteur cherche à comprendre ce qui a pu pousser Célestine à commettre l’irréparable, et ce n’est pourtant qu’à la tout fin que tout s’éclaire. Même si j’ai fini par comprendre le mobile du crime, il me manquait bien des éléments pour élucider complètement cette affaire. L’écriture de Sophie Wouters est vive, percutante et un poil cynique ! Elle réussit à dépeindre les personnages en quelques lignes seulement. Une plume qui laisse penser à celle d’Amélie Nothomb mais en retirant tout le côté loufoque de l’autrice belge.

C’est donc une belle surprise que ce roman, dont mon seul regret est qu’il ne soit pas plus long. Mais c’est aussi ce qui fait son charme, je pense. Je relirai avec plaisir Sophie Wouters si elle publie d’autres romans.

C’est le deuxième roman des Editions Hervé Chopin et je dois dire que c’est une maison d’édition intéressante. Merci au journal 20 minutes pour l’envoi.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel proposé sur le groupe Facebook La tête dans les livres. Livre dont le dos n’est pas blanc.