N’oublie pas les fleurs _ Genki Kawamura

N'oublie pas les fleurs

Résumé

Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d’année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la balançoire d’un parc voisin, où elle semble perdue. Cet événement n’est que le premier signe de la maladie qui la ronge : quelques mois plus tard, il apprend qu’elle est atteinte d’Alzheimer.
À mesure que les souvenirs de Yuriko s’estompent, ceux de l’enfance d’Izumi ressurgissent. En prenant soin de sa mère – au moment où lui-même s’apprête à devenir père – Izumi tente de comprendre ce qui l’a éloigné d’elle au fil du temps, s’interroge sur le sens de leur relation. Pour retrouver l’essentiel de ce qui leur reste à présent.

Mon ressenti

Lu dans le cadre du Grand Prix des lecteurs Pocket, N’oublie pas les fleurs est le premier que j’ai voulu lire car le titre et la couverture me plaisaient beaucoup. Ce roman aborde la problématique de la maladie d’Alzheimer. On s’intéresse aux premiers symptomes de cette maladie et aux répercussions sur le quotidien du souffrant. Mais aussi aux conséquences que cela a auprès des proches des malades.

C’est Izumi qui voit peu à peu sa mère, Yuriko, perdre ses souvenirs. Mais bien avant de perdre la mémoire, cette dernière commence d’abord par oublier ce qu’elle voulait faire, où elle voulait aller. C’est ainsi qu’Izumi la retrouve, au tout début du livre, assise sur une balançoire. Partie chercher son fils, elle avait oublié que celui-ci devait venir chez elle. Parfois, c’est aussi le passé qui ressurgit et la mémoire de Yuriko fait un énorme bond en arrière. Elle se retrouve alors à 5 ans et a tout oublié des années qui suivent. Mais c’est surtout le fils qui souffre de cette situation. L’attachement qu’il a pour sa mère est intense. Mais Yuriko, même si elle a conscience de sa maladie, semble plutôt bien l’accepter. Elle ne semble pas être celle qui en souffre le plus.

La plume de Genki Kawamura est très douce, fluide et poétique. N’oublie pas les fleurs se laisse lire comme un oiseau se laisse porter par le vent. Mais certains passages du livre m’ont semble de trop. Notamment toute la partie professionnelle d’Izumi qui n’apporte rien de particulier à l’histoire. Ainsi, nous passons un ou deux chapitres à suivre la quotidien d’Izumi au travail, avec ses collègues (et leurs coucheries) et ses clients. Ce n’était vraiment pas nécessaire selon moi. Ce sont d’ailleurs les passages durant lesquels je me suis le plus ennuyée. Par contre, un passage a particulièrement retenu mon attention : le journal intime de Yuriko dans lequel Izumi comprend une période de son passé qu’il a longtemps occulté. Les émotions ressenties par nos deux personnages sont parfaitement retranscrites et pourtant, à aucun moment, nous ne tombons dans le mélodramatique.

Ce livre fut pour moi une lecture plutôt agréable. Une écriture pudique, comme beaucoup de romans japonais, avec quelques longueurs et passages inutiles.

Note : 3.5 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel. Titre en N.

1 commentaire

  1. J’aime le titre, la couverture aussi. Le thème m’intéresse, mais je commence à me méfier des auteurs asiatiques. C’est souvent plat, je trouve, sans relief.

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