Résumé

Charlotte est une jolie jeune femme sans histoire. Elle a un travail qui lui plaît, un petit ami avec qui elle s’apprête à se marier, un chat. Elle se dit heureuse. Cependant, cette nuit d’un dimanche d’octobre, elle se réveille en sueur, tremblante de peur, à l’affut du moindre bruit. Elle est seule chez elle, il est minuit passé. On est le 28 octobre. Le jour de sa mort.
Trois ans plus tôt à Marrakech, Charlotte et trois copines sont allées consulter un voyant. Toutes les prédictions faites à ses amies se sont avérées exactes. Qu’en sera-t-il de Charlotte à qui il avait annoncé une mort violente le 28 octobre.
Commence alors un suspense de tous les instants.
La jeune femme est-elle victime d’une paranoïa alimentée par l’effrayant souvenir ou est-elle réellement en danger alors que rôde dans la ville un tueur psychopathe ?

Mon ressenti

Un page-turner

Le jour de ma mort est ce que j’appelle un page-turner. Vous savez, ces livres dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages les unes après les autres avec l’envie de savoir ce qu’il va se passer. Ces livres qui vous font vous coucher trop tard car vous ne voulez pas le reposer.

Ici, ce qui rend le livre aussi haletant est que Charlotte pense vivre son dernier jour. En effet, trois ans auparavant, à Marrakech, un voyant a prévu qu’elle vivrait son dernier jour le 28 octobre de cette année. Et nous sommes le 28 octobre. Tout va lui faire penser que c’est le jour de sa mort.

A commencer par ce cauchemar qui la réveillera vers une heure du matin. Ne réussissant pas à se rendormir à cause de cette maudite prédiction, Charlotte va allumer la télévision et tomber sur les informations, qui ne parle que du tueur en série qui sévit dans la capitale. L’égorgeur de chats, qui s’attaque aux jolies blondes. Or Charlotte est blonde, et possède un chat.

L’auteur sait également nous tenir en haleine grâce aux chapitres consacrés au tueur. Nous apprenons à le connaître au travers de son récit, où il s’adresse directement à nous. Tout porte à croire que le tueur connaît bien sa future victime. Et l’auteur va se jouer de nous. Il va nous manipuler avec brio. Je n’ai cessé de me poser des questions sur son identité : est-ce Jérôme, le fiancé de Charlotte, ou bien le voisin du cinquième comme elle le croit, ou encore Anatol le roumain sans papier qui surveille l’immeuble d’en face ?

Une fin … décevante

Alors que j’ai dévoré ce livre en une journée, prise par les événements qui se déroulent sous les yeux de Charlotte et avec l’envie de savoir si elle est bien la future victime de tueur, ou si elle est devenue complètement parano à cause de cette maudite vision. Nous suivons Charlotte qui devient folle et devenons malgré nous, fous nous aussi.

C’est la raison pour laquelle la fin m’a tant déçue. J’avais une telle envie de connaître la fin ! Et finalement, l’auteur a fait le choix de ne pas vraiment nous la livrer. C’est irritant, frustrant, décevant. Nous ne saurons jamais qui est ce tueur, même si nous savons qui il n’est pas et même si nous avons un peu appris à la connaître et à comprendre ce qui le motive à des tuer de jolies blondes propriétaires de chats.

Par conséquent, j’ai beaucoup de mal à dire si j’ai apprécié ce livre. Je l’ai beaucoup aimé par son côté haletant et captivant. Et en même temps, il m’a tellement déçue par sa fin si particulière. La fin m’a vraiment laissé un goût amer aussi je pense que la déception prime sur la satisfaction que j’ai eu en le lisant.

Merci aux éditions Le livre de poche qui m’ont envoyé cet ouvrage dans le cadre du Prix des lecteurs 2021.

Note : 3 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 3 du challenge printanier. Lire un auteur dont le prénom a la lettre Q.

2 commentaire

  1. […] relater une seule journée, c’est long. Très long. J’avais eu le même sentiment avec Le jour de ma mort, qui relatait la dernière journée du personnage principal. De plus, comme la journée est à la […]

  2. […] très redondant. Ca m’a fait penser au précédent livre que j’ai lu de cet auteur, Le jour de ma mort. Les reproches sont plus ou moins les mêmes. Il est dangereux d’écrire un roman de 400 […]

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