Résumé
Faute de connaître son histoire, Justine, vingt et un ans, se passionne pour celle d’Hélène, pensionnaire, presque centenaire, de la maison de retraite où la jeune femme est aide-soignante. Sa vie est un roman : sa rencontre avec Lucien en 1933, leur amour, la guerre, le juif Simon planqué dans la cave, la trahison, la Gestapo, la déportation… Justine extorque peu à peu à la vieille dame de lourds secrets et finit par affronter ceux de sa propre famille.
Mon avis
Valérie Perrin nous offre ici son premier roman. Très poétique, nous suivons les histoires de plusieurs personnages, mais surtout celle d’Hélène, pensionnaire dans la maison de retraite où travaille Justine. Tous les jours ou presque, elle vient écouter des bribes de la vie de cette vieille dame. Nous plongeons alors au coeur de cette terrible période qu’est la deuxième guerre mondiale.
En parallèle, nous suivons également la vie de Justine, séduite par le petit fils d’Hélène qui vient régulièrement lui rendre visite. Elle n’osera jamais lui avouer ses sentiments et continuera d’avoir une vie débridée.
Elle a par ailleurs un amant qu’elle retrouve régulièrement, mais dont elle ne connait pas le nom. Elle le traite vraiment comme un chien, et lui semble pourtant tomber amoureux d’elle. Il l’appelle, s’intéresse à sa vie alors que de son côté, elle rejette ses appels, ne lui pose aucune question et décide quand et où le voir. C’est assez improbable comme situation.
C’est donc une histoire empreinte de poésie, agréable à suivre. Et pourtant j’ai eu beaucoup de mal avec le style d’écriture. L’auteure utilise énormément les énumérations sans fin pour traduire des sentiments. Au début, cela est original, mais elle finit par les utiliser à tort et à travers et on finit par sauter ces passages. J’ai également détesté les moments où l’auteure est crue voire même vulgaire alors que son roman est une ode à la douceur. Je pense vraiment que les passages concernant Justine où l’auteure a pris une plume plus osée n’étaient pas nécessaires.
C’est donc plutôt déçue par le style d’écriture, mais plutôt emportée par l’histoire d’Hélène et Lucien, même si celle-ci nous est contée dans un ordre totalement arbitraire. Aucune chronologie, c’est au lecteur de remettre les pièces du puzzle en ordre.
Mes challenges
J’ai lu ce roman dans le cadre de différents défis :
- Lire un auteur dont le nom de famille commence par la lettre P (deuxième validation).
- Lire un livre dont le titre comprend un jour de la semaine pour le challenge annuel.
Le challenge annuel se termine dans quelques jours. J’ai à ce jour validé 92% du challenge.
[…] l’ai aussi trouvé vulgaire. J’avais déjà eu ce sentiment avec son précédent roman, Les oubliés du dimanche. C’est un aspect que je n’apprécie pas du tout et que je ne trouve pas nécessaire à […]