Résumé
Robert Langdon est un spécialiste en symbolisme religieux. Alors qu’il est à Paris pour un séminaire, il est appelé sur la scène d’un crime pour en analyser les symboles laissés par la victime, Jacques Saunière, le conservateur du Louvre. Il ignore alors qu’il est considéré comme suspect numéro 1 et sera prévenu par Sophie Neveu, cryptographe et petite fille de la victime, avec qui il s’enfuira pour tenter de résoudre les différentes énigmes laissées par le grand-père de Sophie.
Mon avis
Difficile de donner son avis sur un livre alors qu’il y en a déjà pléthore.
Dans un premier temps, je peux avouer que j’ai été complètement emportée par l’histoire la première moitié du livre. J’avais du mal à le lâcher et avais sans cesse envie de connaître la suite.
La seconde moitié du livre a été moins enivrante. Peut-être ai-je trouvé que l’histoire partait dans tous les sens avec Sir Teabing et son domestique Rémy ? Ca perdait en crédibilité.
D’ailleurs, nous sommes censés avoir affaire à des spécialistes des codes et des énigmes, Sophie Neveu est cryptographe tout de même, et ils sont passés à côté d’un des codes les plus simples lorsqu’il s’agissait d’ouvrir le premier cryptex. [spoiler]Pour ma part, je sais que le prénom Sophie a pour signification la sagesse. Or, Sophie Neveu est la nièce de celui qui a laissé des énigmes, et que son énigme principale commence par « Dans un vieux mot de sagesse est la clé. » Il m’est alors paru évident que la clé était le prénom Sophie mais que comme elle contient 5 lettre, il fallait chercher l’étymologie du prénom. D’ailleurs, concernant ce « code » à déchiffrer dans un premier temps, il m’est également apparu immédiatement, il m’a même sauté aux yeux (à ce sujet, la traduction laisse à désirer, le code est écrit en français mais on nous dit qu’il est en anglais et que les protagonistes ont du mal à reconnaître la langue (or, ils parlent tous anglais) [/spoiler]. Alors, soit j’ai un talent inné pour déchiffrer des codes, ce dont je doute fort vu mes capacités logiques et mathématiques de niveau de CM2, soit les énigmes étaient en fin de compte ultra simples et il me parait illogique que des experts aient pris autant de temps à les déchiffrer.
Je vais tout de même tempérer mon avis, car il ne s’agit que d’une énigme et que pour les autres, sans avoir de connaissances bibliques approfondies, il m’était bien évidemment impossible de les résoudre.
Alors, est-ce une volonté de Dan Brown d’avoir laissé une ou deux énigmes/codes faciles à déchiffrer par ses lecteurs ?
Malgré les critiques concernant la véracité de ce que Dan Brown énonce concernant le Graal, le féminin sacré etc … j’ai appris énormément de choses, et j’aime ressortir d’une lecture avec de nouvelles connaissances. J’ai malgré tout gardé un oeil sur un article qui essayait de clarifier ce qui était avéré ou non (mais concernant la religion difficile de savoir ce qui l’est réellement).
Contrairement à un autre livre sur les templiers lus récemment, les références à la religion m’ont beaucoup moins dérangée. Etant athée agnostique, les références religieuses me sont difficilement accessibles. Or, dans son livre, Dan Brown les rend justement accessibles à tout le monde, croyant ou non.
Enfin, peu m’importait réellement que sa thèse soit avérée ou non, le plus important à mes yeux c’est le fait d’être happé par l’intrigue. C’est plutôt réussi même si j’ai trouvé que la fin traînait un peu en longueur.
Mes Challenges
Ce livre m’a permis de valider la catégorie 14 du Challenge Annuel, Un titre à consonance latine.
A ce jour, j’ai validé 80% du Challenge Annuel.
Cela fait un bail que j’ai lu ce livre, 16 ou 17 ans, puisqu’il est paru en 2003 ou 2004. Je n’avais pas été spécialement emballée par l’histoire teintée d’ésotérisme . Je l’ai classé dans les romans de « plage ». Ce ne fut pas le cas de tout le monde car on sait l’engouement qu’a suscité le livre et le film (pas passionnant du tout). Il en faut pour tous les goûts !