Résumé
La révérence de l’éléphant
Marguerite est comme l’Eléphant de Tanzanie : dans son ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à Emmanuel.
Son petit-fils, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.
Mon ressenti
Marguerite, 93 ans, vit ses derniers jours. Elle a un cancer mais refuse de se faire soigner. Pour elle, il est temps de tirer sa révérence. Emmanuel, son petit fils, vit en Tanzanie. Il est photographe animalier, et il s’intéresse notamment aux éléphants et le sort qui leur est réservé par les braconniers. Enfin, Roxanne est une ancienne joueuse professionnelle de poker. Sa grand-mère est décédée quelques mois auparavant et vivait dans le même Ehpad que Marguerite. Elle y est devenue bénévole afin d’aider les personnages agées dans leur quotidien.
Marguerite a confié à Roxanne sa volonté de finir sa vie avant que la souffrance ne s’installe. Elle voudrait qu’Emmanuel l’accompagne dans sa décision mais avant, elle souhaite qu’il puisse refaire sa vie. Ce dernier rentre en France afin de la faire changer d’avis. C’est elle qui l’a élevé et il refuse de la laisser partir. Enfin, Roxanne va s’immiscer dans leur vie. Très rapidement, le lecteur comprend les tenants et les aboutissants de l’histoire. Aucune surprise, aucun retournement de situation.
Durant plus de cinquante ans, cette femme a été son roc, son étoile du Berger. Il lui a si longtemps semblé qu’aucune tempête ne pourrait la faire plier, qu’elle était incassable, qu’elle s’adaptait aux affronts de la vie et de la mort avec une résilience désarmante. Mais, devant son corps plus frêle encore qu’il y a quinze jours, il prend pleinement conscience qu’il est temps de lui dire au revoir. Et il se sent comme un éléphanteau devant sa mère s’apprêtant à pousser son dernier soupir.
La révérence de l’éléphant, Laura Trompette
Les personnages sont plutôt agréables et attachants, dans l’ensemble, surtout Roxane qui donne coeur et âme pour aider les résidents de l’ehpad à mieux vivre leurs dernières années. Les aide-soignants comme Ismaël ou encore Coumba ne sont pas en reste. Le seul personnage qui m’a plutôt laissé de marbre est Emmanuel. Ses a priori à propos de Roxane, son refus d’entendre quoi que ce soit au sujet de la décision de Marguerite, l’ont dépeint comme une personne assez égoiste au premier abord. Même si ce personnage évolue, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui.
Enfin, les sujets abordés par l’autrice sont des sujets forts. Le fait de pouvoir (ou pas) choisir sa fin de vie, de choisir d’en finir est un sujet qui fait toujours débat. Accepter de laisser partir nos proches. La problématique des éléphants et de leur chasse en Afrique. Mais pourtant, malgré un choix de thèmes importants, je n’ai pas réussi à m’immerger dans cette histoire. Les sujets sont certes intéressants, mais trop éloignés. On comprend aisément le titre, qui mélange les deux thèmes, mais ça s’arrête là. Enfin, certains chapitres ne me semblaient pas indispensables, et j’ai fini par sauter des paragraphes entiers.
C’est donc un avis mitigé. Les thèmes intéressants n’ont pas suffi à rendre cette lecture suffisamment attrayante pour que je sois séduite.
Mes challenges
Cette lecture a été faite dans le cadre d’une lecture commune sur instagram organisée par @une.page.de.plus
Elle m’a permis de valider la catégorie 5 du challenge mensuel. Un animal sur la couverture.
Elle m’a également permis de valider la catégorie 59 du challenge annuel. Couverture avec des nuages.
[…] Lire l’article complet […]
Je ne connais pas et l’histoire a l’air intéressante, mais ta note ne me pousse pas à lire ce livre.