L’homme qui rêvait d’aimer _ Jean-Paul Delfino

L’Homme qui rêvait d’aimer raconte les tribulations d’un jeune homme issu du peuple, en quête de l’amour absolu. Pour le cœur et le corps d’une princesse, il n’hésite devant rien et accepte de relever tous les défis qui délivreront la belle de son mauvais sort. Depuis son Brésil natal jusqu’au vaste monde, il se lance dans des entreprises chimériques, voyage jusque sur la Lune, apprend le silence avec un maître de musique, puis le langage des oiseaux. Au cours de ses aventures, il touche du doigt les affres de l’esclavage, la morgue de la vieille noblesse, les délices du libertinage, la cupidité et la cruauté de l’humanité…

João est un petit homme, plutôt laid et sans grâce. Au détour d’une grotte , il tombe éperdument amoureux… d’une princesse réduite à une tête par un mauvais sort. Souhaitant retrouver l’entièreté de son corps, elle lui demande de la délivrer. Il doit alors affronter des épreuves à la fois drôles et redoutables. Il va ainsi devoir apprendre le langage des oiseaux, lire le dictionnaire à l’envers et traverser continents et océans. Sa quête devient bien plus qu’une histoire d’amour. C’est un véritable voyage initiatique.

João est une sorte de héros totalement inattendu. Fragile, naïf, souvent ridicule, mais animé d’une foi inébranlable en ses rêves. Autour de lui gravitent des personnages savoureux, grotesques parfois, tendres souvent, qui rappellent l’univers picaresque. Mention spéciale pour Mélambrotus, l’urubu philosophe, qui incarne avec humour et sagesse l’esprit de ce conte. Quel plaisir d’imaginer cet oiseau palabrer avec João.

Jean-Paul Delfino renoue ici avec la tradition du conte philosophique. C’est un conte modern qui se lit tout seul, les pages s’enchaînant les unes après les autres. Sa plume est foisonnante, poétique, drôle et pleine de rythme. Ce conte nous amuse avant tout, mais nous invite aussi à réfléchir sur l’amour, la liberté et le sens de la vie.

L’homme qui rêvait d’aimer est un conte moderne, initiatique,. A la fois léger et profond, c’est un texte accessible à tous, qui rappelle que même les êtres les plus insignifiants peuvent vivre de grandes aventures, tant qu’on croit en ses rêves.

Note : 5 sur 5.

Merci aux Editions Hervé Chopin pour ce Service de Presse.

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