Résumé
L’Irlande, l’Éire, l’île d’Émeraude… Cela fait des années que Riley rêve de découvrir ses paysages verdoyants, ses plages sauvages, l’ambiance des pubs dublinois et les sons de la musique celtique traditionnelle. Elle doit à ce pays sa crinière flamboyante et ses taches de rousseur, mais c’est la première fois, à dix-huit ans, qu’elle y pose le pied. Si son père était d’origine irlandaise, c’est avec sa mère, Marianne, que Riley a passé toute sa vie, convaincue qu’il était mort avant sa naissance. Alors, quand au détour d’une soirée elle apprend qu’il est passé par le même pub il y a seulement quelques années, elle se lance à sa recherche, déterminée à connaître la vérité.
Vingt ans plus tôt, en Inde, Marianne découvre les joies des communautés hippies et des rave parties sur les plages de Goa. Quand elle rencontre un musicien qui se fait appeler Nobody, c’est le coup de foudre. Mais un tragique accident met fin à leur idylle…
Mon ressenti
Dès les premières pages, Le refrain de l’aube m’a transportée entre deux époques et deux univers. Riley, 18 ans, part en Irlande et découvre que son père qu’elle croyait mort est vivant. De l’autre côté, vingt ans plus tôt, sa mère Marianne découvre l’Inde, ses couleurs, ses musiques et surtout Nobody, un jeune chanteur mystérieux qui va bouleverser sa vie. Deux destins qui se répondent, portés par le même souffle de liberté et de rébellion.
J’ai trouvé que Livia Meinzolt avait un style singulier, très visuel, parfois un peu contemplatif. Les descriptions sont riches, presque poétiques. Nous plongeons dans une Inde hippie, luxuriante et foisonnante, puis dans une Irlande rock, chaleureuse et vibrante de musique. C’est un roman d’atmosphère avant tout, qui invite au voyage et à l’évasion. Le rythme peut paraître inégal, mais la beauté des paysages et la force des émotions compensent largement ces quelques longueurs.
Ce qui m’a marquée, ce sont surtout Marianne et Riley. Deux femmes fortes, indépendantes, audacieuses, parfois un peu borderline mais toujours profondément vivantes. J’ai eu du mal au début à m’attacher à Riley, mais sa quête m’a peu à peu émue, jusqu’à m’arracher quelques larmes au dénouement. Marianne, quant à elle, incarne une jeunesse libre, sans tabous, marquée par un drame qui a conditionné toute son existence. Elles se ressemblent plus qu’elles ne l’imaginent, et c’est ce parallèle mère-fille qui donne toute sa puissance au récit.
Ce roman n’est pas seulement une histoire d’amour, mais aussi une réflexion sur la famille, les origines et l’émancipation. La musique, omniprésente, rythme la narration et donne une vraie poésie aux personnages. J’ai refermé ce livre le cœur serré, touchée par cette histoire de liberté.
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