Résumé
Sara Smythe a réussi à gravir les échelons jusqu’à diriger les femmes de chambre d’un hôtel chic de Londres. Mais lorsqu’une rencontre fortuite avec Theodore Camden, l’un des architectes d’un grand immeuble d’appartements new-yorkais, le Dakota, débouche sur une offre d’emploi, son monde s’ouvre à de nombreuses possibilités, notamment celle de mieux connaître Theo, qui comprend Sara comme personne d’autre… et qui vit au Dakota avec sa femme et ses trois jeunes enfants.
Mon ressenti
J’avais déjà lu et adoré Les livres disparus de la cinquième avenue de Fiona Davis. Et je dois dire que ce roman m’a de nouveau offert un très beau moment de lecture. Il m’a transportée à deux époques bien distinctes, à travers les couloirs d’un immeuble mythique de New York.
D’un côté, j’ai suivi Sara Smythe, gouvernante rigoureuse dans un hôtel londonien, qui voit sa vie basculer lorsqu’elle sauve une fillette de la chute. Ce geste héroïque lui ouvre les portes du Dakota à New York, où elle grimpe les échelons jusqu’à gérer le personnel du bâtiment. De l’autre côté, en 1985, j’ai fait la connaissance de Bailey, jeune architecte tout juste sortie de cure de désintoxication. Chargée de rénover l’appartement de sa cousine dans ce même Dakota, elle se retrouve à enquêter sur ses propres origines. Deux histoires, deux femmes, un même lieu, et peu à peu, des secrets qui se dévoilent. Même si j’ai rapidement deviné certains éléments de l’intrigue, j’ai apprécié le chemin parcouru pour y arriver.
Ce que j’ai préféré, c’est la richesse de l’univers historique. La partie se déroulant au XIXe siècle m’a clairement plus captivée. L’ambiance, les enjeux sociaux, la condition des femmes, les injustices — tout y est traité avec justesse. La plume de Fiona Davis est fluide et immersive, surtout dans les descriptions du Dakota. En revanche, j’ai été un peu moins touchée par les chapitres consacrés à Bailey, qui m’ont semblé plus convenus, malgré un portrait de femme moderne et résiliente. Enfin, je dois reconnaître que j’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire et ce n’est vraiment qu’à partir du milieu que j’ai vraiment accroché.
De nouveau, Fiona Davis signe un roman très intéressant. Malgré une entrée en matière un peu longue, j’ai vraiment passé un bon moment avec ce roman.
Et vous, aimez-vous ces histoires où le passé vient bousculer le présent ?
Un grand merci aux Editions Faubourg Marigny pour ce Service de Presse.
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Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Auteur dont les noms et prénoms font 5 lettres.
Je ne connais pas du tout ! Ça pourrait me plaire, mais j’ai suffisamment à lire…