Résumé
1969. Simonetta et Fernando Faratelli décident de quitter leur Sicile natale pour offrir une vie meilleure à leurs deux jeunes enfants. L’été finissant, ils arrivent près de Bruxelles, dans la magnifique propriété d’Henriette et Herbert Van Molsen et de leurs jumeaux. Simonetta s’occupera du ménage et les Faratelli habiteront dans la petite conciergerie, de l’autre côté du jardin. Tout oppose ces deux familles. Tout sauf les enfants, qui se lient très vite d’amitié et s’inventent une nouvelle famille. Mais c’est sans compter sur Henriette qui, rongée par la jalousie et l’amertume, décide de s’en mêler ; jusqu’au machiavélisme…
Mon ressenti
Simonetta et Fernando quittent la Sicile avec leurs enfants pour s’installer chez les Van Molsen en Belgique. Les Van Molsen sont un couple des plus traditionnels, mariés non pas par amour, mais par convention sociale. Les enfants des deux familles se lient rapidement d’amitié. Nous les suivons sur une décennie, jusqu’à ce que les enfants suffisamment grands, éprouvent des sentiments les uns pour les autres. Et que cela engendre un drame qu’on n’aurait pu imaginer.
Esprits de famille dépeint un tableau familial à travers les destins entrelacés de deux familles aux antipodes. L’histoire débute avec le voyage poignant de Simonetta et Fernando, quittant la Sicile pour la Belgique dans l’espoir d’un avenir meilleur pour leurs enfants chez les Van Molsen. Le contraste entre leur mariage d’amour et l’union arrangée des Van Molsen met en lumière les différentes conceptions de la famille, entre authenticité et artifices sociaux. Certains personnages sont vraiment caricaturaux, notamment dans la famille Van Molsen. Cependant c’est cette caricature qui rend l’intrigue intéressante puisque c’est autour de cette famille que se terminera l’histoire, au travers d’un machiavélisme sans nom.
Sophie Wouters a une écriture fluide et percutante, transportant les lecteurs dans un voyage captivant à travers les décennies. Son talent réside dans sa capacité à décrire les tourments de la vie quotidienne, tout en explorant des thèmes universels tels que l’amour et la jalousie. Malgré une intrigue assez prévisible et une fin convenue, Esprits de famille demeure une lecture agréable.
C’est un roman rapide à lire, dans lequel on retrouve les personnages de son premier roman le temps de quelques pages. J’aime bien quand les auteurs font ça, je pense notamment à Philipon qui fait pareil. Cependant, je lui ai préféré son premier roman Célestine.
Merci aux Editions Hervé Chopin pour ce Service de Presse.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel Vivre Livres. Livre dont les chapitres sont séparés par des astérisques.
Comme je n’ai pas spécialement aimé « Célestine »; je ne pense pas que je lirai encore cette auteure.