Le chant des géants _ David Bry

Asseyez-vous près du feu pour écouter un récit envoûtant d’amour et de sang, de songes de géants et de rêves de pouvoir..
 » Je vais vous raconter une histoire. Celle de notre île d’Oestant où dorment trois géants : Baile, aux rêves de mort et de musique, Leborcham, mère du brouillard, des collines et des plaines, et enfin le puissant Fraech aux songes de gloire et de batailles. Je vais vous parler de guerres, d’amour et de trahisons ; de cris, de sang et de larmes. Je vais vous parler de grands espoirs, de ce qui est vain. De ce qui meurt.
Alors, fermez les yeux. Laissez-vous aller. Voilà.
Mon histoire commence sur la lande, en bord de mer, dans le château de l’étrange roi Lothar. « 

Bran et Ianto sont frères et prince. Ianto, le fils ainé, est donc le futur roi du Royaume. Lors d’une guerre contre une contrée voisine, leur père meurt et Ianto s’empare de la couronne et de la fille du roi ennemi. Celle dont Bran s’est épris lors de la même bataille. C’est alors une guerre sans merci et sans relâche que vont se mener les deux frères.

Je ne suis pas une grande adepte de fantasy. Pas forcément très à l’aise avec ce genre, il me faut un univers qui reste assez proche du nôtre. Et c’est le cas dans Le chant des géants. Hormis quelques éléments fantastiques liés autour des géants et de leurs souhaits ainsi que d’une brume annonciatrice de malheurs, j’ai globalement réussi à m’immerger dans le monde de Bran et Ianto.

Même si j’ai eu du mal au début de l’histoire. Une fois que Bran croise le regard de Sile, la fille du roi voisin, j’ai réussi à me plonger dans cette histoire qui oppose deux frères. Jalousie, mais aussi complexe d’infériorité. Ianto ne supporte pas que son petit frère puisse réussir là où il échoue. Aussi lui vole-t-il la femme qu’il aime en la forçant à l’épouser. C’est le pire qui pouvait arriver à Bran, qui n’a d’yeux que pour la demoiselle. Alors l’histoire va tourner autour de ces deux frères qui vont finir par se haïr.

J’ai globalement apprécié ce roman. Mais j’ai surtout apprécié que les choses ne se finissent pas forcément comme on s’y attend. Il ne s’agit pas d’un conte de fées avec une fin idyllique. Les événements ne vont pas toujours aller en la faveur des héros, à qui il est facile de s’attacher. Et je dois bien admettre que la toute fin m’a vraiment plu. Même si je m’attendais un peu au tout dernier retournement de situation.

Comme je le disais, il m’est assez difficile de lire de la fantasy. Donc le simple fait que j’ai réussi à aller jusqu’au bout et à comprendre plus ou moins les tenants et les aboutissants de l’histoire fait que j’ai passé un agréable moment de lecture.

Note : 3.5 sur 5.

Merci aux éditions Pocket pour l’envoi de ce Service de Presse.

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Auteur dont le nom de famille est en 3 lettres.

1 commentaire

  1. Pas trop tenté par la fantasy non plus…

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