Roman Fleuve _ Philibert Humm

Résumé

Lors de l’été 2018, trois amis trentenaires ont décidé de descendre la Seine de Paris à Honfleur à bord d’un canoë d’occasion déniché sur Leboncoin. Affublée d’une tringle et d’un rideau de douche en guise de mât et de voile, l’embarcation – sobrement baptisée « bateau » – aurait appartenu à Véronique Sanson… Les trois explorateurs, Philibert Humm, Samuel Adrian et François Waquet, ont entrepris ce périple pour le rayonnement de la France, le progrès de la science et aussi un peu pour passer le temps. Il en résulte un roman d’aventure avec de l’action à l’intérieur et aussi des temps calmes et du passé simple. Ceci est une expérience de lecture immersive. Hormis deux ou trois passages inquiétants, le suspense y est supportable et l’œuvre reste accessible aux personnes atteintes de pathologies cardiaques.

Mon ressenti

Tout commence comme une banale histoire. Trois amis trentenaires ont l’idée folle de descendre la Seine sur un canoë qu’ils baptiseront Bateau. Alors que ce roman aurait pu être soporifique à mourir (car sur la Seine, les péripéties sont peu nombreuses), je l’ai littéralement dévoré. J’ai aimé découvrir la plume de Philibert Humm, qu’on retrouve en tant que personnage principal. J’ai aimé la dérision et l’humour qui ressortent de son écriture. Les quelques aventures qui se déroulent pendant leur périple, bien qu’ordinaires, m’ont vraiment tenue en haleine jusqu’à la fin du roman.

Philibert Humm a un réel talent de conteur. Rendre passionnant un récit qui n’aurait jamais dû l’être. Voilà l’exploit accompli ici. Je ne vais pas vous mentir. Les premières journées d’aventures de nos 3 compagnons n’ont rien d’extraordinaire. Ils descendent la scène. Certes, ils campent la nuit sur une île habitée par un homme un peu louche. Ils perdent quelques affaires (dont Philibert devra faire le deuil) en cours de route, et doivent affronter un terrible pont (trop bas pour que leur mât ne passe).

Mais ce que j’ai le plus apprécié, ce sont leurs escales. Les moments où les 3 comparses mettent pied à terre et que Philibert nous conte les récits de sa tante ou bien ses péripéties face à la pluie (et aux transports) rouennais. J’ai particulièrement aimé cette partie, car connaissant bien Rouen, je dois bien reconnaître qu’on y croise que rarement le soleil. Cela dit, les transports ne sont pas aussi mauvais que veut bien le laisser croire l’auteur (mais est-il vraiment honnête avec nous ?).

Vous aimez les romans qui sortent de l’ordinaire, dans lesquels vous rencontrez humour et détente ? Ce roman est fait pour vous. Et j’irai découvrir les autres romans de l’auteur car sa plume m’a vraiment plu.

Merci aux éditions Folio pour ce Service de Presse.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Personnage qui joue au tennis (l’oncle).