Un sorcier vaudou décide de fonder une obscure église loin de son Togo natal. Un homme meurt dans une terrible attaque de requin. Une petite fille se replie sur sa détresse de jour en jour. L’île de la Réunion, malgré ses paysages entre lagons turquoise et montagnes luxuriantes, n’a rien du paradis auquel Paul Kessler s’attendait. Ancien commandant de police, il reprend du service sur demande d’un riche industriel de l’île : son fils vient de se tuer en hélicoptère, et il ne croit pas à la thèse de l’accident. Pour faire la lumière sur cette mort suspecte, Paul devra plonger au cœur des vérités les plus sombres.

Bon, je vous le dis d’emblée, il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ce roman. Le thème de L’aigle noir est sombre, très sombre et dès lors que ça parle d’inceste et de viol, j’ai du mal à ne pas faire la grimace durant ma lecture. L’intrigue de ce roman est vraiment très glauque. Et pourtant, j’ai globalement apprécié ma lecture même si celle-ci comporte des défauts.

L’intrigue se déroule sur l’île de la Réunion. L’auteur nous avoue n’y avoir jamais mis les pieds. J’ai pourtant eu le sentiment d’y être transportée. Un ancien policier, Paul, est en charge de comprendre ce qui est arrivé au fil d’un riche industriel mort dans un accident d’hélicoptère. Ce dernier, un as du vol, n’a pu se crasher sans raison. Mais en mettant les pieds sur l’île, il était loin de s’imaginer qu’il ouvrirait les vannes d’une secte et d’un réseau de pédophiles. Et ils sont prêts à tout pour que cela reste un cercle fermé. Ils savent pertinemment qu’ils risquent gros si leur réseau se retrouve démasqué.

Les chapitres très courts donnent un rythme effréné à l’intrigue et le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Les meurtres s’enchaînent les uns après les autres, et c’est peut-être là que le bât blesse. Les meurtres sont bien trop nombreux, trop rapprochés et d’une cruauté incroyable. Autant, je n’ai pas eu de mal à croire toute l’histoire autour des pédophiles, autant je n’ai pas réussi à trouver l’histoire du gourou crédible. Il tue à tire larigot, avec une violence inouïe et inimaginable. C’était un peu trop à mon goût.

Et pourtant, malgré ces défauts j’ai réussi à aller jusqu’au bout de L’aigle noir. Les lieux m’ont fait voyager. Les personnages enquêteurs sont intéressants et agréables à suivre. Et l’enquête menée est plutôt bien ficelée. Si le roman avait été moins glauque et un peu plus crédible, j’aurais certainement frôlé le coup de cœur.

Note : 3.5 sur 5.

Merci aux Editions Pocket pour l’envoi de ce Service de Presse.

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Couverture avec des montagnes.

Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge annuel Vivre Livres. Livre acquis récemment.

1 commentaire

  1. Le nom de l’auteur me dit qq chose, mais je n’ai jamais rien lu de lui.

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