Méfie-toi du chien qui dort _ Samantha Downing

Résumé

Méfie-toi du chien qui dort.

Bel Marin Keys, petit paradis résidentiel au nord de San Francisco. Un ghetto pour riches à l’abri du monde : des pavillons somptueux, de vastes jardins, des vies rutilantes. Shelby, 25 ans, pet-sitter de son état, arpente ses parcs et ses allées avec un chien en laisse. Ce jour-là, quand elle ramène Pluto chez lui, après sa promenade, elle découvre avec horreur le cadavre de son maître dans une mare de sang. Qui était vraiment Todd Burke, et qui pouvait lui en vouloir au point de l’abattre à bout portant, comme un chien ? L’enquête révèle bientôt que, sous sa panoplie d’homme sans histoires, se cachent des secrets inavouables.

Mon ressenti

Lorsque Shelby, pet-sitter, découvre le corps inerte du maître de son chien, elle prévient bien évidemment la police. Une fois sur place, celle-ci commence son enquête illico et se demande qui pouvait bien être Todd pour qu’on l’abatte ainsi de sang-froid. Le texte est partagé en trois parties avec deux narrateurs différents. En tout premier lieu, nous avons la narration de Shelby qui découvre le corps, appelle la police et témoigne de ce qu’elle a vu. La seconde partie est racontée par Carla, l’enquêtrice. Et enfin, nous retournons auprès de Shelby pour la fin de l’histoire.

Je peux vous dire d’emblée que je n’ai pas du tout été convaincue par ce très court roman (120 pages). Tout va très vite. Bien trop vite même. Comment voulez-vous proposer une enquête digne de ce nom en si peu de pages ? Premier exemple flagrant. Lorsque Shelby appelle les secours. Elle a à peine eu le temps de donner l’adresse et de dire qu’elle a découvert un corps qu’elle entend déjà les sirènes. Je veux bien croire que la police de San Francisco soit efficace mais peut-être pas au point d’être sur les lieux du crime en 2 minutes alors que Shelby est toujours au téléphone. Je ne peux pas dévoiler les autres raccourcis pris au risque de dévoiler le plus important de l’intrigue. Mais ce roman (cette nouvelle plutôt) aurait mérité d’être approfondi.

C’est vraiment dommage car l’idée était vraiment bonne à la base. Et originale. Même si le mobile du crime m’a vraiment paru farfelu, la trame de l’histoire était intéressante. Mais en étant bâclée ainsi, on ne peut ni profiter de l’enquête (et donc réfléchir nous-même) ni même apprécier l’écriture.

A défaut d’un chien, j’ai mis mon chat qui dort 🙂

Je suis donc très mitigée en ce qui concerne cette lecture. Un livre bien trop court dont l’histoire est bâclée.

Note : 2 sur 5.

Merci aux éditions Hauteville pour l’envoi de ce Service Presse.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Quatrième avec le mot « vie ».

Elle m’a également permis de valider la catégorie du challenge annuel La tête dans les livres. Nombre de pages divisible par 4.

Laisser un commentaire