If we were villains _ M.L Rio

Résumé

If we were villains

Oliver Marks termine de purger sa peine de dix ans de prison pour un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il est accueilli par l’inspecteur Colborne, l’homme qui l’a mis en prison. Ce dernier prend sa retraite, mais avant cela, il veut savoir ce qui s’est réellement passé il y a dix ans…

Au sein d’un groupe de sept jeunes acteurs étudiant l’oeuvre de Shakespeare dans une académie artistique d’excellence, Oliver et ses amis jouent les mêmes rôles sur scène et dans la vie : le héros, le méchant, le tyran, la tentatrice, l’ingénue… Mais lorsque la distribution change et que les seconds rôles remplacent les stars, tout tourne au drame et l’un d’entre eux est retrouvé mort. Les survivants doivent alors convaincre la police, et surtout eux-mêmes, de leur innocence.

Mon ressenti

Tout débute lorsqu’Oliver sort de prison après dix ans derrière les barreaux. L’inspecteur qui l’a fait écrouer a des doutes sur la culpabilité d’Oliver et veut savoir ce qui s’est réellement passé dix ans auparavant. Nous replongeons alors dans les années 96, au sein d’une école de théâtre spécialisée dans les oeuvres shakespeariennes. Nous y retrouvons 7 personnes, dont Oliver. Un groupe dans lequel on s’apprécie ou se déteste, dans lequel les liens amicaux et amoureux n’ont rien de clair. Et lorsque l’un d’entre eux meurt, tout bascule.

L’autrice nous propose ici une intrigue assez originale, en mélangeant récit et théâtre. L’autrice a divisé le texte en cinq actes, chacun divisé en plusieurs scènes. Elle a même écrit certains dialogues comme au théâtre, les autres étant sous forme de dialogue traditionnel. Et hormis l’originalité de l’écriture, j’ai trouvé ce mélange assez perturbant. J’ai eu du mal à me plonger dans les différents dialogues, assez nombreux. De plus, les personnages comédiens passent leur temps à discuter entre eux en citant Shakespeare. C’est encore une fois original, mais pour ma part cela alourdit le texte. Pourtant, j’apprécie beaucoup Shakespeare, mais pas de cette manière. D’ailleurs, ces tirades sont bien trop nombreuses.

Côté intrigue, en revanche, j’ai vraiment apprécié suivre l’histoire d’Oliver et de ses comparses et chercher qui avait pu commettre le premier meurtre. Et comprendre pourquoi Oliver a purgé sa peine à la place d’une autre personne. En ce qui concerne le retournement final, il ne m’a pas spécialement surprise car l’autrice donne de nombreux indices. Et je dois bien reconnaître qu’on retrouve fortement l’influence de Shakespeare au sein de cette intrigue. C’est d’ailleurs fortement agréable.

L’ambiance est sombre et tragique. J’avais en effet l’impression que tout se déroulait de nuit, ou dans la pénombre. Il ne me semble pas avoir vu une quelconque référence à la lumière ou au soleil. J’avoue qu’il faut aimer cette atmosphère. Pour ma part, ça ne m’a pas dérangée et permet de mieux s’immerger dans l’histoire.

Je suis donc assez mitigée par ce roman. Même si l’intrigue et l’ambiance sont intéressantes, la profusion de tirades issues des pièces de Shakespeare et l’écriture mélangeant récit et théâtre alourdissent trop le texte.

Note : 2.5 sur 5.

Merci aux éditions Hauteville pour l’envoi de ce roman.

Mes challenges

Ce roman a été lu en LC, organisée par Force Verte. Je n’ai validé aucun challenge.

1 commentaire

  1. Encore un inconnu, mais si ton avis est mitigé, je passe : j’ai assez à lire comme ça !

Laisser un commentaire