George Sand mène l’enquête _ Delphine Bilien

Résumé

1868. Aurore Dupin, alias George Sand, se retrouve au cœur d’un scandale. La mort de l’éditeur d’Antoine Dumesnil, un nouvel auteur va remettre en cause la récompense qu’il doit recevoir.
George Sand rend visite à l’une de ses amies en Anjou. L’occasion pour elle d’assister à la remise du prix littéraire à venir dont le favori est un certain Antoine Dumesnil, étoile montante de l’écriture. Or, la mort suspecte de son éditeur, Roger Balanquin, pourrait remettre en question cette récompense. L’auteur est en effet le dernier à avoir vu la victime vivante. Jeanne Tusseau, une jeune domestique, sollicite l’aide d’Aurore Dupin et finit par la convaincre que de terribles secrets lient la victime à Antoine Dumesnil et son épouse. Diffamation ou intuition ? La réalité pourrait bien dépasser les romans et plonger la célèbre écrivaine dans une histoire digne de ses intrigues…

Mon ressenti

Aurore Dupin, plus connue sous le nom de George Sand, se rend en Anjou chez son amie Viviane. Lors de sa visite, elles assistent à la remise d’un prix littéraire en faveur d’Antoine Dumesnil, un jeune auteur prometteur. Cependant la mort suspecte de son éditeur, Roger Balanquin assombrit l’atmosphère et remet en question cette récompense.Car Dumesnil est le dernier à avoir vu la victime vivante. Une jeune domestique, Jeanne Tusseau, implore alors l’aide d’Aurore Dupin. Elle la convainc que de troublants événements lient la victime à Antoine Dumesnil et à sa femme.

Malgré un titre plutôt trompeur, ne s’agissant nullement de l’enquête de George Sand à part entière, j’ai pris plaisir à lire ce roman. En effet, ils sont trois à se partager une enquête officieuse. George Sand, Jeanne Tusseau et Benjamin, le fils de Viviane, qui est un éminent avocat. Autant vous dire d’emblée que George Sand est de loin celle qui enquête le moins. Mais ça ne rend pas le livre mauvais pour autant.

L’écriture est très agréable, adaptée à l’époque, et très fluide. Ce livre se lit très vite. Un peu trop vite peut-être. Car s’il est bien un reproche qu’on peut faire à ce roman c’est sa longueur. Il est bien trop court. Aussi l’autrice est-elle obligée de prendre des raccourcis et ne s’attarde peut-être pas assez sur certains éléments de l’enquête. De plus, ne connaissant que peu George Sand, j’ai trouvé dommage de ne pas en apprendre un peu plus à son sujet. Cela dit, il ne s’agissait pas du sujet principal de ce roman.

Mais dans l’ensemble, l’intrigue est bien ficelée et intelligente. J’ai trouvé intéressant de voir comment évoluait cette enquête alors que les protagonistes n’avaient que très peu d’indices à leur portée. Notamment, lorsque la police reste sur ses positions en attestant que la mort de l’éditeur n’est qu’un suicide (drôle de suicide que celui de se faire mordre par son serpent !). Cependant, le dénouement n’est pas une grande surprise. Ce qui fait tout l’intérêt de l’intrigue est le mobile du crime, pour le moins original.

Ce n’est certes pas un roman qui regorge de rebondissements, mais ce n’est pas pour autant qu’on se ne laisse pas porter par l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ce roman qu’on pourrait qualifier de cosy-mystery.

Note : 4 sur 5.

Merci aux éditions Moissons noires pour l’envoi.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Titre avec un accent circonflexe.

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