Résumé
Surface
ICI, PERSONNE NE VEUT PLUS DE CETTE CAPITAINE DE POLICE. LÀ-BAS, PERSONNE NE VEUT DE SON ENQUÊTE.
Mon ressenti
La quatrième de couverture est on ne peut plus succinte et on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre en commençant ce roman. J’avais déjà lu Code 93 d’Olivier Norek, dont la fin m’avait déçue. Cet auteur nous était proposé en lecture commune sur le groupe Facebook La tête dans les livres, c’était donc l’occasion pour moi de me réconcilier avec cet auteur (bien, que je n’aie pas été très fâchée).
Un roman empli d’humanité
Tout d’abord, ce qui me vient à l’esprit si je dois résumer Surface c’est que c’est un roman très humain. La capitaine de police a été défigurée lors d’une mission, et peine à retrouver son identité. En effet, au Quai des Orfèvres, on ne veut plus d’elle, car elle leur rappelerait un échec : celui de ne pas avoir su protéger un des siens. Elle est donc envoyée dans un commissariat dans l’Aveyron pour un mois avec pour objectif de voir s’il faut le fermer, étant donné le peu de travail qu’il y a là-bas.
C’était sans compter la découverte du corps d’un enfant, retrouvé dans un fût, à la surface du lac artificiel qui borde la ville. Et c’était sans compter l’humanité des différents personnages que la capitaine va rencontrer dans ce petit commissariat de campagne. Les enquêteurs le disent eux-même : ici, ils connaissent les habitants, ils savent tout de suite vers qui se tourner sans avoir toujours besoin d’avoir recours à la scientifique. Les enquêteurs de son commissariat vont l’accepter telle qu’elle est, bien amochée, et vont l’aider à se reconstruire.
Je craignais de tomber sur une enquêtrice au passé sombre et avec des troubles psychologiques qui viendraient empiéter sur l’enquête. Ce ne fut pas le cas du tout. La défiguration de la capitaine occupe certes les premières pages. Mais une fois le corps de l’enfant retrouvé, nous sommes bel et bien plongés au coeur d’une sombre enquête qui va rouvrir des pans du passé. Un passé que certains auraient préféré garder bien fermé.
Une enquête cold-case
Rapidement, les premiers éléments de l’enquête nous sont livrés. Le corps retrouvé est celui d’un des enfants disparus vingt-cinq ans auparavant. Un enfant disparu alors que le village « déménageait », pour laisser place à ce lac artificiel et à un barrage. Il est souvent difficile de remuer le passé. Plus aucune preuve n’est présente et les coupables, qui ont cru être à l’abri durant ces vingt-cinq dernières années, voient leur futur compromis. Ils donneront à la capitaine du fil à retordre. Ils n’ont pas envie de voir resurgir les fantômes du passé.
La capitaine va mettre à jour une sombre histoire. Je dois reconnaître que j’ai rapidement compris qui était impliqué dans ce meurtre. Mais, Olivier Norek aura su bien me surprendre à la toute fin, avec un retournement de situation bien ficelé. C’est une enquête menée de main de maître et on sent que l’auteur est du métier. En effet, l’auteur a été capitaine de police à la section Enquête et Recherche de la police judiciaire pendant dix-huit ans. Autant vous dire qu’en lisant ce roman, on se sent immergé dans le monde bien particulier des policiers et de leurs méthodes d’investigation.
J’ai dévoré ce roman. Contrairement à Code 93, je n’ai absolument pas été déçue par la fin, et ai été agréablement surprise par le personnage de cette capitaine pas comme les autres. Je recommande fortement la lecture de ce roman à ceux qui aiment les enquêtes bien ficelées.
Mes challenges
Cette lecture m’aura permis de valider la catégorie 6 du challenge mensuel. Lire un auteur en 5 lettres.
Norek fait désormais partie de mes auteurs préférés. Très bon dans les thrillers, mais encore plus dans d’autres genres comme « Impact » ou « Entre deux mondes ».
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