Dernier été pour Lisa _ Valentin Musso

Résumé

Dernier été pour Lisa

On les appelle « les Inséparables » : Lisa, Nick et Ethan, trois adolescents qui grandissent ensemble près du lac Michigan, dans une bourgade du Wisconsin. À la fin de l’été 2004, leur paisible existence vole en éclats : Lisa est retrouvée assassinée sur la plage. Après une enquête bâclée, Ethan, son petit ami, est arrêté et condamné à la prison à vie.

Douze ans plus tard, installé à New York, Nick est devenu un écrivain à succès. Mais les fantômes du passé ne sont pas près de le laisser en paix : contre toute attente, Ethan vient d’être remis en liberté. De retour dans sa ville natale, Nick va devoir affronter l’hostilité des habitants, toujours convaincus de la culpabilité de son ami. Pour innocenter définitivement son ami et parvenir à se reconstruire, il n’aura d’autre choix que de faire la lumière sur la mort de Lisa et de retrouver le véritable meurtrier.

Mon ressenti

Thriller sans en être un

Autant, j’ai vraiment apprécié ma lecture, autant je reste dubitative quant à son genre annoncé : le thriller. Je n’ai pas trouvé ma lecture palpitante ni angoissante. Je l’aurais plutôt classé dans le genre policier, même si la police n’entre pas vraiment en jeu dans l’histoire. En effet, il s’agit plutôt d’une enquête. Une enquête personnelle.

Nick, romancier à succès sur la sellette, a perdu sa meilleure amie il y a douze ans. Assassinée. Le meurtrier a vite été trouvé, trop vite peut-être. Son petit ami, colérique et jaloux. Le parfait coupable en somme. Mais une décennie plus tard il est remis en liberté pour vice de procédure. Et Nick est persuadé de son innocence et va donc se lancer à la recherche du véritable meurtrier de sa très chère amie.

Certes, ce livre n’a pas le suspens ou l’angoisse d’un thriller haletant. Mais, il nous offre de nombreux rebondissements, et de jolies surprises. Dès le début, j’ai cru avoir trouvé le coupable. En arrivant vers la fin, mon intuition semblait être bonne jusqu’au dernier rebondissement, qui a mis en branle mes convictions. Je n’ai jamais été douée pour découvrir la vérité, les auteurs ont l’esprit trop tordu pour moi. Pour finir, le final m’a vraiment laissée sans voix. L’auteur avait vraiment une parfaite maîtrise de son scénario.

Un air de déjà-vu

Même si j’ai vraiment apprécié ma lecture, un petit détail m’a agacée tout le long. Dès le début, j’avais comme l’impression d’avoir déjà lu ce livre. Ca n’aurait pas été la première fois, mais là, ce roman est assez récent et je n’ai lu qu’un seul Valentin Musso avant celui-ci.

Un romancier qui semble s’être servi du drame de sa vie pour écrire un best-seller. Un écrivain qui peine désormais à vendre ses nouveaux livres. Un auteur qui revient sur les terres de son enfance pour le décès de son père et qui s’improvise enquêteur. Et qui cherche à disculper le meurtrier, qu’il pense innocent. Tous ces détails me donnaient vraiment l’impression d’avoir déjà lu quelque chose de similaire. Et c’est en lisant l’avis d’une lectrice du groupe La tête dans les Livres que j’ai compris. Ce roman m’a fait repenser à La vérité sur l’affaire Harry Québert. Le synopsys est quasiment le même. Nous retrouvons cet écrivain qui revient sur sa terre natale pour enquêter et disculper un de ses amis. Cet écrivain qui s’est servi d’un meurtre pour se faire une notoriété et qui a désormais du mal à écrire une ligne.

Ca m’a tout de même laissé un goût amer car la ressemblance entre les deux livres est très forte quand on y regarde de plus près. Les flash-backs, les personnages, l’enquête. Tout se ressemble. Et, même si ma lecture fut agréable, celle de Joel Dicker est bien meilleure.

Ce fut donc une lecture agréable. C’est un roman qui se lit vite et aisément. Je regrette cependant sa ressemblance trop forte avec un autre roman à succès.

Note : 3.5 sur 5.

Mes challenges

Pour le challenge de février je devais lire un livre de Valentin Musso.

5 commentaire

  1. Je suis en train de le lire pour le challenge de février et j’aime beaucoup, mais je n’ai pas lu « Harry Québert ».
    Je me suis fait la même réflexion : ce n’est pas un thriller. Il n’est pas palpitant, pourtant je lis avec plaisir.

    1. Je te conseille fortement Harry Québert, surtout si tu apprécies ce livre.

  2. Comme je n’ai pas lu Harry Québert, je ne peux pas comparer et s’il y a ressemblance, elle n’a pas pu me gêner.
    Pas vraiment un thriller, c’est un fait, mais un bon roman quand même.

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