Résumé
Violette et Napoléon
Violette, sage et coquette grisette du faubourg, trotte gentiment de chez elle à Toulouse par le Pont Neuf. En 1808, la visite de Napoléon aux Toulousains va être le premier événement qui va changer le cours des jeunes existences de Violette, qui apprendra à lire, et Batiste et Célestin, dont les rêves dits plus masculins et plus grandioses vont cacher des réalités empreintes de désillusions et de violence. En 1814, l’armée de Napoléon se prépare à livrer sa dernière bataille à Toulouse. Face à elle, toutes les armées d’une Europe coalisée contre la France. La vie de Violette, seize ans, âge des premières amours, en sera bouleversée.
Mon ressenti
Un roman historique illustré
C’est avant tout un roman historique que nous propose Gabrielle Dubois. Dans une période post révolutionnaire nous suivons les aventures de Violette, dans un Toulouse attaqué par les anglais. Les recherches de l’auteure sont nombreuses et ça se ressent. Les descriptions de la ville rose sont nombreuses et reflètent bien l’atmosphère qu’il y régnait alors.
L’auteure n’hésite pas non plus à enrichir son texte d’extraits de textes historiques. Cependant, j’ai craint au début de ma lecture qu’elle n’en abuse, mais à partir du milieu du livre, elle n’en fait plus usage. C’est assez original comme méthode, mais a au moins le mérite de nous donner envie de lire ces livres. Ainsi, elle nous propose des extraits des mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand ou bien les mémoires de Léontine de Villeneuve. Ou bien encore, des correspondances d’époque.
Enfin, le roman est accompagné d’illustrations. Après discussion avec l’auteure, j’ai donc appris qu’elle en était l’illustratrice. Même si la mise en page laisse à désirer – c’est un livre auto-édité – les illustrations accompagnent bien le roman. Fortement inspirées de toiles d’époque, j’aurais cependant apprécié avoir les sources afin de chercher les toiles en question. Mais il s’agit d’un détail et Gabrielle Dubois en tiendra compte lors de sa prochaine édition.
Un roman … romantique
Ce roman m’a fait penser aux romans qu’on nous faisait lire au collège ou au lycée, où des amours romantiques, platoniques nous étaient contés. Ici, voici l’histoire de Violette. Jeune femme, trouvée sur le Pont Neuf de la Garonne. Le nourrisson était alors violacé par la fraîcheur matinale et le manque de nourriture. Ainsi ce poupon sera nommé Violette. Elle grandira auprès de Mamanl’y (fusion de maman et Coraly), sa mère d’adoption, aux côté de Célestin, le fils de Coraly. Ce dernier partira combattre aux côtés de l’empereur Napoléon. Durant l’attaque des anglais, en avril 1814, Violette fera la brève rencontre de Batiste, capitaine de l’armée. A partir de ce moment, cet homme ne quittera plus les pensées de Violette. Cette dernière l’attendra, l’espérera, mais reviendra-t-il ?
Pas de grande marques d’effusion, de scènes ultra romancées ni de scènes érotiques. Nous sommes en présence d’un pur roman romantique comme on en voit si peu de nos jours. Et ça fait du bien ! Je n’en peux plus des romances actuelles, dont on connaît la fin dès le début et qui ne réservent aucune surprise.
C’est donc une jolie surprise que ce roman. Je remercie Gabrielle Dubois de m’avoir permis de ire son roman. Je ne regrette pas !
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider un des challenges littéraire de décembre, Une couverture avec un vêtement rouge.
Elle m’a également permis de valider la catégorie 95 du challenge annuel, un livre de l’édition la moins présente dans ma bibliothèque.
Jolie critique !