La sorcière de Willow Hall _ Hester Fox

New Oldbury, 1821. À la suite d’un scandale qui concerne l’une des jeunes filles de la famille, les Montrose fuient Boston pour leur nouvelle maison à la campagne, Willow Hall.
Alors que Catherine (l’aînée) et sa mère déplorent cette décision, Emeline, la plus jeune, ne se soucie pas de grand-chose, à part de la présence éventuelle de sirènes dans le lac à côté de la demeure. Lydia, la sœur du milieu, dont les fiançailles ont été récemment rompues, ne veut rien d’autre que prendre soin de sa cadette et éviter que d’autres scandales n’arrivent. 
L’été semble endormi, bien calme. Mais une menace subtile glisse dans l’atmosphère et d’étranges événements semblent suivre Lydia, qui entend les lamentations profondes et douloureuses d’une femme en deuil et voit des petits garçons au visage pâle errer dans le parc, leurs rires raisonnant dans les couloirs du manoir.
Alors que Lydia continue d’ignorer ces signes, une tragédie va s’abattre sur la famille Montrose, et les sombres secrets du passé familial vont refaire surface… 

Dès les premières pages, j’ai été emportée par l’atmosphère oppressante et envoûtante de Willow Hall. Quelles sont ces visions fantomatiques qu’aperçoit la narratrice Lydia ? Et pourquoi sa soeur Emeline est-elle obsédée par de potentielles sirènes qui hanteraient le lac ? L’intrigue se met en place lentement, un peu trop peut-être, révélant peu à peu les secrets de la famille Montrose.

Lydia, la narratrice, est touchante. Sensible, courageuse et désireuse de protéger sa sœur Emeline. Tous ces traits de caractère l’ont rendu vraiment attachante. J’ai admiré son évolution tout au long du récit, passant de jeune fille timide à femme forte, prête à affronter les scandales qui salissent la réputation de sa famille. Et prête à affronter sa destinée qu’elle découvre progressivement. À l’opposé, j’ai trouvé sa soeur Catherine aintipathique au possible, prête à toutes les manigances pour se marier. Quant à Emeline, son obsession pour les sirènes du lac la rendent attachante … mais vous ne serez pas au bout de vos surprises avec elle.

L’écriture d’Hester Fox est tout simplement ensorcelante. Elle a un réel talent pour peindre des atmosphères oppressantes et mystérieuses. Son écriture crée donc un décor à la fois beau et inquiétant, parfaitement adapté à ce récit gothique. J’ai également apprécié la manière avec laquelle elle mêle le surnaturel au quotidien. La magie est là, discrète mais puissante, ajoutant une touche de fantastique sans tomber dans le cliché.

La sorcière de Willow Hall est un roman envoûtant, où les secrets de famille côtoient le surnaturel. Si vous aimez les récits gothiques, alors laissez-vous envoûter par la plume d’Hester Fox.

Note : 4 sur 5.

Merci aux Editions Faubourg Marigny pour ce Service de Presse. Lu en LC avec Coralie du compte @culture_kd

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Livre qui se déroule avant l’ère des téléphones.

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