Blackwater T.1 : La crue

Résumé

Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue de la rivière Blackwater.
Mené par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever.
Mais c’est compter sans l’apparition , aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.

Mon ressenti

Un mot concernant l’objet-livre

Voilà un titre que vous avez forcément aperçu si vous êtes un aficionado d’Instagram. C’est LE livre qui semble faire l’unanimité dans la sphère des bookstagrammeurs. Sa couverture y est sûrement pour quelque chose. Qu’on l’aime ou pas, elle attire l’oeil. Pour ma part, je lui trouve un côté un peu trop racoleur. Mais une fois qu’on a lu ce premier tome (sur 6) et qu’on observe la couverture attentivement, on y retrouve de nombreux éléments du livre. Même sur le dos et surtout sur la quatrième de couverture. La qualité du l’objet livre est elle-même extraordinaire. On peut dire que la maison d’éditions Toussaint Louverture fait des ouvrages d’une grande qualité. J’ai d’ailleurs adoré avoir tous les détails techniques de réalisation du livre en fin d’ouvrage.

Une saga familiale

Mais passons à l’histoire en elle-même. Ce tome est le premier d’une saga de 6 tomes. Tout d’abord parue en 1983, les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont décidé de la rééditer sous forme d’épisodes qui ont paru toutes les deux semaines. C’était sûrement un pari risqué. Mais il a fonctionné. Blackwater c’est le nom de la rivière qui traverse Perdido, en Alabama. Comme l’indique le titre de ce tome, le roman commence lors d’une crue de cette rivière. Alors que les habitants tentent de récupérer les biens qui ne sont pas encore immergés, une femme est retrouvée par Oscar Caskey, bloquée au milieu des eaux dans une chambre d’hotel. Elinor dit être coincée ici depuis quatre jours, mais personne ne la connait. Elle est recueillie par James Caskey, directeur d’école. Ca tombe bien puisque Elinor prétend être enseignante mais tous ses papiers et diplomes ont disparu durant l’inondation. Et lorsqu’on l’interroge sur sa famille, celle-ci apprend aux habitants de Perdido qu’elle n’en a plus.

Toute l’histoire de ce premier tome tourne autour d’Elinor. Un coté fantastique commence à poindre. Comment Elinor a-t-elle fait pour survivre 4 jours coincée sur son lit d’hôtel ? Comment a-t-elle su qu’un poste d’enseignant se libérait alors que James n’en avait pas encore parlé ? Plus on avance dans ce premier tome, plus Elinor a un comportement étrange. Elle devine des choses et semble connaître l’avenir. Pourtant, personne ne doute d’elle à part Mary-Love Caskey, la mère de James. C’est bien la seule qui émet des doutes au sujet d’Elinor.

Un ressenti plutôt mitigé

Mon ressenti concernant ce premier tome est assez mitigé. L’écriture est assez simple et par conséquent, le livre se lit facilement. Le rythme du livre quant à lui est assez surprenant. Parfois, au cours d’un même chapitre, plusieurs années se passent, tandis qu’on va rester sur une même journée au cours d’un autre chapitre. Cette chronologie est assez perturbante. Malgré tout, on ignore au final combien d’années se sont écoulées durant ce premier opus. Il se passe assez peu de choses, mais à en croire les avis sur la toile, ce premier tome n’est qu’une mise en bouche. En tout cas, la fin ne donne qu’une envie : connaître la suite. On ne peut rester sur une telle fin, le lecteur a besoin de savoir ce qui va advenir des Caskey et d’Elinor.

Quant aux personnages, j’ai eu beaucoup de mal à m’y attacher. Notamment les personnages masculins. Oscar est un homme un peu falot. Il ne prend aucune décision et se retrouve à obéir sans trop réfléchir. Il obéit surtout à sa mère, Mary Love et à sa femme. James, lui aussi, est à la botte de sa femme, qui va et vient et a un penchant pour la bouteille. Seules les femmes semblent avoir du caractère dans cette histoire. Elinor arrive à s’imposer rapidement dans cette famille malgré l’antipathie de Mary Love qui ne s’en cache pas. Ces deux femmes sont assez manipulatrices. Mary Love allant même jusqu’à retourner sa veste lorsque cela lui est favorable.

Je lirai le deuxième tome, qui est déjà dans ma bibliothèque. Je verrai alors si c’est une saga que je poursuivrai ou non. Pour l’instant, je ne suis pas convaincue mais j’ai envie de savoir ce qui arrive à cette famille.

Note : 3 sur 5.

J’ai lu ce premier opus dans le cadre d’une lecture commune organisée par Anne-Sophie sur instagram.

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