Vivre ! Le premier jour du monde d’après

Résumé

Vivre ! Le premier jour du monde d’après

Cinquante-cinq jours de confinement à cause d’un virus dont l’écriture du génome fait huit pages alors que celui de l’homme en fait un million. Sommes-nous si peu de chose ?

Voici dix nouvelles. Venez les lire goûtant la nature, la légèreté de l’air, les bruissements du printemps, la liberté, le soleil, le parfum des fleurs, l’amour ; mais aussi pansant les plaies, revivant les épreuves, surmontant les peurs ou encore plongeant dans le cauchemar…

Il s’agit pour tous de se réveiller sur le jour d’après. Jour qui reste à inventer car il pourrait vite redevenir le même que celui d’avant, si nous n’appliquons pas les belles leçons apprises ensemble bien malgré nous.

Mon ressenti

J’ai acheté ce recueil lorsque j’ai su qu’une de mes connaissances y avait publié une de ses nouvelles. Le thème du jour d’après le confinement n’est absolument pas ce qui a motivé ma lecture. Pendant le confinement de nombreux textes ont été publiés sur la pandémie, l’isolement, les soignants etc. C’est l’envie de découvrir les plumes d’auteurs et autrices inconnus jusqu’à présent qui a plutôt motivé cet achat.

Les genres de ces dix nouvelles sont tous assez différents et dans l’ensemble ça se lit assez facilement. Seule une des nouvelles m’aura vraiment laissée de marbre. Celle dans laquelle un humain réalise qu’il n’est plus vraiment homme, il semble s’être transformé en pangolin. C’est certes original mais c’était trop pour mon imagination. J’ai toujours eu du mal avec l’anthropomorphisme.

Parmi celles qui m’ont le plus plu, il y a celle de Sabine Lebesgue qui a imaginé un confinement qui s’éternise sur plusieurs années. Il y a également celle de Claire Létoffé-Mercier, avec l’histoire de Georgette une octogénaire qui va subir de plein fouet cette pandémie. L’histoire de cette mamie est très touchante et la plume de l’autrice est douce et sensible.

Je connaissais depuis longtemps cerre aimable vieille dame dont les yeux bleu faïence de poupée de porcelaine paraissaient désormais incongrus dans son visage parcheminé, qui en avait vu de « grises », comme elle le disait avec son parler joliment suranné.

Claire Létoffé-Mercier

Les autres nouvelles sont sympathiques mais ce sont ces deux-là qui auront su se démarquer auprès de moi.

Un recueil très rapide à lire (une heure tout au plus, en agrémentant de quelques pauses) sur un thème très présent ces derniers temps.

Note : 3.5 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 87 du challenge annuel. Livre écrit par au moins 3 auteurs.

Elle m’a également permis de valider la catégorie 1 du challenge mensuel. Titre avec les lettres AVRIL.

1 commentaire

  1. Dans un recueil, il y a toujours des nouvelles qu’on préfère à d’autres. On y découvre parfois des auteurs qu’on a envie de suivre par la suite et parfois le contraire, des auteurs qui ne donnent pas du tout envie de poursuivre…
    Pour moi, c’est le cas avec Puertolas que je rencontre dans des nouvelles. Je n’aime jamais ce qu’il écrit.

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