Résumé
En 1962, Orli est internée dans un hôpital psychiatrique, hantée par les horreurs qu’elle a vécues à Auschwitz. Vingt ans plus tôt, trahie par son mari et déportée, elle a été contrainte d’assister le Dr Josef Mengele, l’« Ange de la mort », dans ses expériences atroces. Résistante dans l’ombre, Orli tente de sauver des déportés en risquant sa vie, allant jusqu’à imaginer une fausse épidémie pour protéger des enfants. Mais tromper Mengele pourrait lui coûter bien plus que sa liberté.
Mon ressenti
Avec l’Ange d’Auschwitz, Ellie Midwood m’a de nouveau touchée en plein coeur. Je crois que je n’ai encore jamais été déçue par un de ses romans. Ici, elle nous raconte l’histoire vraie d’Orli Reichert, une femme dénoncée par son propre mari, emprisonnée puis déportée à Auschwitz. Dès les premières pages, nous plongeons dans l’enfer des camps à travers les yeux d’une femme courageuse, qui a choisi d’aider les autres malgré la peur de mourir. C’est une lecture difficile, mais nécessaire. Orli a existé et a marqué le passé.
C’est un personnage qui m’a vraiment marquée et qui restera dans ma mémoire pendant un moment. Sa force et son sens du sacrifice en font un personnage inoubliable. Malgré la cruauté des SS et plus particulièrement du Dr Mengele, elle a su garder son humanité. J’ai aimé la façon dont Ellie Midwood aborde la solidarité entre femmes. Une entraide silencieuse qui leur permet de tenir debout quand tout semble perdu. Ces liens sont le cœur du roman et lui donnent toute sa puissance.
La plume d’Ellie Midwood est simple, fluide et terriblement juste. Elle trouve les mots qu’il faut sans jamais en faire trop. Je tire également mon chapeau à la traductrice, qui, comme à chaque fois, réussit à retranscrire la force des mots de l’autrice. J’ai tremblé lorsque les SS venaient fouiller l’infirmerie. J’ai eu les larmes aux yeux d’imaginer tous ces hommes gazés puis brûlés. Ellie Midwood ne change pas de registre, c’est vrai. Ca pourrait lui être reproché car c’est un thème qui fait verser beaucoup d’encre. Mais on peut lui reconnaître qu’elle aborde le sujet avec beaucoup d’humanité.
Ce roman n’est pas qu’un récit de guerre : c’est une leçon de courage et un hommage vibrant à celles et ceux qui ont refusé de se taire. J’ai refermé ce roman les larmes aux yeux, mais soulagée de savoir que l’âme humaine existe.
Encore un énorme merci aux Editions Faubourg Marigny qui me font confiance depuis 3 ans maintenant.


Il y en a des titres avec le nom « Auschwitz » ! Mais bon, un coup de coeur pour toi, ça mérite un peu d’attention…