Résumé
À Rouen, dans ce quartier bourgeois, impossible de manquer la devanture rose des Bouchères. Depuis la rue, on peut entendre l’aiguisage des couteaux, les masses qui cognent la viande et les rires des trois femmes qui tiennent la boutique. Derrière le billot, elles arborent fièrement leurs ongles pailletés et leurs avant-bras musclés. Mais elles seules savent ce qui les lie : une enfance estropiée, une adolescence rageuse et un secret.
Lorsque plusieurs notables du quartier s’évaporent sans laisser de traces, les habitants s’affolent et la police enquête. En quelques semaines, les bouchères deviennent la cible des ragots et des menaces…
Mon ressenti
Dès les premières minutes de Les Bouchères, que j’ai écouté en livre audio, j’ai senti que le courant ne passerait pas. Tout d’abord, les personnages m’ont laissée de marbre. Plutôt que de ressentir de l’empathie pour ces femmes en quête de vengeance, j’étais face à des stéréotypes grossiers qui manquaient cruellement de nuance. Impossible de m’attacher à elles ou même de m’y intéresser.
L’intrigue, pourtant prometteuse sur le papier, s’est révélée sans véritable surprise. Le concept de trois femmes se vengeant de leurs agresseurs aurait pu faire un très bon thriller psychologique. Mais l’exécution manque cruellement de finesse. J’ai eu l’impression de survoler une suite de situations sans être réellement happée par le récit. Je me suis ennuyée du début à la fin.
L’écriture, quant à elle, offre un langage cru et vulgaire. Loin d’apporter du réalisme ou de la puissance au récit, ce style a simplement alourdi ma lecture. En cherchant à choquer, le roman a oublié de raconter une histoire avec subtilité et intelligence.
Vous l’aurez donc compris, cette lecture audio fut une réelle déception. Je ne pense vraiment retenter ma chance avec cette autrice.
Merci, cependant, aux Editions Lizzie et à NetGalley pour ce Service de Presse.
Mes challenges
Ce roman m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel, La tête dans les livres. Personnage principal cuisine.