SeriaLectrice Résumé
Une île de l’Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.
Une jeune femme enfermée. Et le monstre qui les traque.
Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l’aveugle.
Mon ressenti
Quel plaisir de retrouver la plume d’Olivier Norek qui sait nous faire aimer ses personnages dès les premières lignes. Ici, nous retrouvons Victor Coste, un héros cabossé comme on les adore. Exilé sur l’île Saint-Pierre après une carrière brisée, il porte ses blessures à fleur de peau. Mais c’est dans ce décor austère qu’il accueille Anna, une jeune femme rescapée d’un enfer indicible. Leur rencontre est assez bouleversante : lui, tente de se reconstruire, elle, doit réapprendre à parler et à vivre. Mais derrière ces personnages brisés se cachent parfois une part de noirceur qu’on ne devine que vers la fin du roman.
Côté intrigue, Dans les Brumes de Capelans nous embarque dans une traque haletante. Anna est rescapée d’un homme qui kidnappe et assassine ses otages. Elle est alors envoyée sous la protection de Victor Coste, sur l’île de Saint Pierre. Mais le monstre qui la recherche est sur ses traces. Norek mêle habilement le suspense d’un thriller psychologique et l’intensité d’un polar noir. Les brumes omniprésentes de Saint-Pierre deviennent un personnage à part entière, enfermant les protagonistes dans un huis clos oppressant. Les rebondissements sont nombreux, les fausses pistes crédibles, et la tension ne retombe jamais. J’ai réussi à comprendre le fin mot de l’histoire quelques chapitres avant la fin, mais cela ne m’a en rien gâché mon plaisir.
Enfin, il y a l’écriture. Percutante, rythmée, et surtout terriblement immersive. Les dialogues claquent et les descriptions sont d’une précision chirurgicale. Loin des thrillers trop sanglants, ce roman joue davantage sur l’introspection et l’émotion. Olivier Norek nous prouve une fois de plus qu’il excelle dans l’art de captiver sans jamais tomber dans le cliché. Le résultat ? Une lecture qui ne vous lâche pas !
Olivier Norek signe un polar d’une grande qualité, où les âmes abîmées et les paysages hostiles tissent une intrigue magistrale.
Merci aux Editions Pocket pour l’envoi de ce Service de Presse.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Auteur en 12 lettres.